Notre ami Nicolas Totet nous annonce une bien triste nouvelle: José Catieau est décédé .
Nous sommes abasourdis par cette nouvelle.
José Catieau fut un des grands champions des années 70 et c'était un Picard.
Dans les années 60-70, un coureur qui avait des qualités écumait les épreuves en tant qu'indépendant et ensuite, il franchissait le Rubicon. Il devenait professionnel et pour José, originaire de l'Aisne, c'était au sein de l'équipe BIC animée par M. De Muer qui fut un grand directeur sportif.
Nous avons connu un jour de 1966 José Catieau qui avait surclassé le Prix de Saint Ouen dans la Somme.
José Catieau avait terminé en solitaire et nous étions alors persuadés qu'il passerait professionnel. Ce qu'il fit et en 1973, il a connu la notoriété. D'abord en portant plusieurs jours le maillot jaune et ensuite en aidant son leader Luis Ocana à remporter la Grande Boucle.
José Catieau reste dans la mémoire comme un coureur fidèle à son leader Luis Ocana.
José a été en quelque sorte le père spirituel de Martial Gayant qui ensuite a porté le maillot jaune quatorze ans plus tard.
Il faut une fois encore rappeler que les Picards ayant porté le maillot jaune sont très rares.
Ce jour, alors qu'Amiens est heureux d'annoncer que le Tour de France aura un départ d'étape en 2025, nous sommes tristes de voir un des grands champions picards nous quitter.
Adieu José Catieau, champion méconnu mais tellement méritant.
Lionel Herbet
Il fut un temps dans notre belle région picarde où dans le monde du cyclisme, la FFC livrait à l'UFOLEP une guerre sans pitié.
Heureusement, ce temps a bien évolué et par exemple, quand vous consultez l'organigramme de l'AC Amiénoise, vous constatez que les sigles FFC et UFOLEP figurent côte à côte.
Et c'est une bonne chose car si les dirigeants de la FFC et bien sûr ceux du comité régional avaient persisté, nul doute qu'aujourd'hui le cyclisme tournerait au ralenti.
Tel n'est pas le cas et l'assemblée générale de l'AC Amiénoise tenue l'autre jour sous la présidence de Mr Gérard Tribou a démontré que dans ce club il y avait encore la notion des valeurs, du bénévolat. Et c'est particulièrement réjouissant.
D'abord, un chiffre: pour l'année 2023, l'AC A comptait 58 licenciés coureurs et dirigeants soit un de moins que l'an dernier.
Parmi ces licenciés, citons Philippe Ermenault, champion olympique et Christophe Hérisset plusieurs fois champion régional de cyclo-cross.
Les licenciés ont eu l'occasion de se réunir à deux reprises, la première pour la remise des équipements et la deuxième pour la récente assemblée générale.
Les membres du bureau ont été plus souvent réunis.
Petit changement pour ce qui concerne le stage de début de saison.
Habituellement, il se déroulait à Eu mais pour des raisons financières, le club a dû aller à l'Auberge de Jeunesse de Boulogne sur Mer. 23 licenciés y ont participé ( 17 coureurs et 6 dirigeants).
Au niveau des résultats, le club a remporté pas moins de 34 victoires et obtenu 29 places de 2e et autant de 3.
Se sont mis en évidence en UFOLEP : Arnaud Jourdain, Marco Simone, Flavien Nourry, Adrien Poullain. D'excellents résultats ont été obtenus sur les Routes de l'Oise.
Au plan de la FFC, il faut souligner les bons résultats de Gaetan Calas, Erwan Latour, Flavien Nourry, Morgan Lebon, Eliot Herisset.
Open 3. Le club a organisé plusieurs épreuves, à la Hotoie, Rumigny, Prouzel, Saint Sauveur.
Dans sa conclusion, le secrétaire Matthieu Delacroix a ainsi conclu: "Vous êtes les artisans de la réussite de notre club"
A C Amiénoise 25 rue Terral à Amiens - Tel 03 22 43 51 53 Président Gérard Tribou
Lionel Herbet
Hubert Dessaint est un passionné des sports aériens mais il a aussi un regard attendrissant pour le cyclisme.
Membre du comité départemental olympique et sportif de la Somme, Hubert Dessaint aura l'occasion de rappeler un point d'histoire; la naissance, la vie et la mort des deux grands vélodromes qui ont existé à Amiens.
Cette conférence est prévue samedi prochain 23 septembre enfin de journée à Amiens.
"Non seulement je vais rappeler l'histoire des vélodromes Chateaudun et Saint Acheul à Amiens mais aussi l'histoire du cyclisme au 19e siècle dans notre région, nous indique Hubert Dessaint.
Avec toutes les conséquences que cela a donné dans la vie de tous les jours.
Une première étude avait été faite à l'époque pour construire un vélodrome à la Hotoie en 1893. Malheureusement, ce projet n'a pas abouti et on a alors pensé au Bd Chateaudun. entre la route de Conty et le chemin des Epinettes.
Ce vélodrome est le point de ralliement de toutes les courses qui ont lieu alors.
Qu'il s 'agisse de Paris-Roubaix ou Paris-Amiens.
C'était non seulement un lieu de passage mais aussi un lieu de compétition.
Le vélodrome Chateaudun a été démonté en 1913 juste avant la guerre. alors qu'il avait été construit en 1893
C'est alors qu'en 1925, on va construire le Vélodrome Saint Acheul qui existera jusqu'en 1937 ".
Hubert Dessaint n'ignore pas que par la suite, des élus ont souhaité qu'Amiens puisse être doté d'un vélodrome digne de ce nom comme Michel Devaux au stade Moulonguet et Jean Letellier qui était maire de Salouel et souhaitait alors damer le pion à la capitale régionale.
Dans sa conférence, Hubert Dessaint donnera les arguments qui ont fait le succès du vélo à la fin du 19e siècle.
Il n'y avait pas de voiture et c'était alors le cheval qui coûtait très cher et les carrosses.
A partir de 1861, Michaux met une pédale et à partir de là, l'aviateur Clément Ader qui est aussi coureur cycliste a modernisé la draisienne de Michaux, mis des pneus pleins en caoutchouc au lieu du bois cerclé de fer.
Chacun devait bricoler dans son coin et à force de réaliser des améliorations en 1885 tout a été inventé pour faire un vélo moderne.
Samedi 23 septembre à 17h30 Place de la Cathédrale Office du Tourisme à Amiens
Depuis quelques jours, deux affaires de dopage occupent la une des grands médias français et étrangers.
Ces deux affaires vont en surprendre plus d'un mais pas nous.
Le cyclisme n'est pas concerné même si depuis plusieurs semaines, certains évoquent sans arrêt et de surcroit, sans aucune preuve le dernier vainqueur du Tour de France.
Non, là il ne s'agit pas de rumeur mais de faits réels qui concernent deux champions dans le football et le tennis.
L'ancienne numéro un mondiale du tennis Simona Halep vient non seulement de se faire pincer mais aussi suspendre pour une période de quatre ans.
Evidemment, dans le clan de cette championne, on crie au scandale et on affirme qu'on condamne une innocente.
Autre cas: celui du champion du monde de football Paul Pogba qui a été contrôlé positif à la testostérone.
Pour ce joueur oh combien talentueux, c'est la descente aux enfers d'autant on s'en souvient, qu'il a été perturbé par une grave affaire familiale.
Paul Pogba n'est pas encore vraiment suspendu mais les faits sont très graves graves.
Bien sûr que ces deux champions auront la possibilité de se défendre et c'est normal comme le font du reste les hommes politiques qui sont impliqués dans des affaires non pas de dopage mais de détournement d'argent etc..
Nous sommes à un an des Jeux Olympiques et vous verrez que ce genre d'affaires va se multiplier. Car il y aura toujours un peu partout dans le monde des sportifs qui n'hésiteront pas à franchir la ligne jaune pour gagner.
Lionel Herbet
Difficile période que celle vécue par Hubert Louvet, le président de Promotion Sport Picardie et ses collègues dirigeants parmi lesquels nous accorderons une place particulière aux signaleurs.
Ces personnes qui patientent parfois des heures dans un virage, la traversée d'un village et ce, quel que soit le temps.
Ils ont une fonction statique mais on leur demande néanmoins qu'ils aient le permis de conduire.
A l'arrivée, ils reçoivent un sandwich et merci.
Au sein de Promotion Sport Picardie, ces signaleurs sont sur la brèche sur deux courses: le Prix Jean Renaux et le Grand Prix de la Somme. Deux épreuves qui cette année auront eu lieu en une semaine d'intervalle.
Pas le temps de se reposer et il faut rester en éveil.
Mais ces problèmes de signaleurs ne sont rien quand nous apprenons les difficultés rencontrées par les organisateurs du Prix Jean Renaux.
Hubert Louvet et ses collègues ont dû déménager et se retrouver à .. Glisy.
Pour les nostalgiques que nous sommes, aller faire courir le Prix Jean Renaux à Glisy nous parait invraisemblable. Il parait que le voisinage n'était pas très content que le critérium organisé à la mémoire d'un grand organisateur et journaliste se fasse dans les rues du centre d'Amiens. Histoire de bruit .
Alors, il aurait fallu revenir à la Hotoie, le lieu idéal pour un critérium, le cadre même qui a vu les Charly Gaul, Jacques Anquetil, Federico Bahamontes et bien d'autres..
Résultat au départ l'affiche était maigre avec un minimum de coureurs professionnels. Mais quelques heures seulement avant le départ les organisateurs ont reçu un fax: pas question d'aligner des pros au départ fussent-ils de dernière catégorie.
Alors, il a fallu dare-dare téléphoner à ces pros en leur demandant de ne pas effectuer le déplacement.
Les ennuis n'étaient pas terminés pour Promotion Sport Picardie et le Grand Prix de la Somme qui aura lieu ce dimanche entre Abbeville et Cayeux, a vu une nouvelle tuile lui tomber sur la tête.
Ici même, nous avions déjà mentionné que l' U C I avait intimé l'ordre aux organisateurs qu'aucun contact ne devait avoir lieu entre le public et les coureurs.
Ainsi ce sport cycliste s'est vu toucher de plein fouet dans ce qui fait son charme et sa tradition: la signature d'autographes ou les selfies avant le départ.
Dimanche à Abbeville, il n'y aura aucun contact entre coureurs et spectateurs et sur le podium, tout le monde devra porter un masque.
Le COVID est de retour du moins dans le cyclisme car à ce que nous sachions, dans les autres disciplines, il ne règne pas la même crainte.
On pensait que tous ces ennuis étaient terminés mais voilà qu'un nouveau coup dur est arrivé. Dimanche à Abbeville, va se dérouler la dernière réunion hippique de la saison et on attend environ 800 spectateurs.
Or, l'hippodrome se trouve sur le passage du Tour de la Somme et la crainte vient que le public pourrait avoir des difficultés à se rendre jusqu'à l'Hippodrome et à gêner aussi le passage des coureurs.
Il parait qu'à Abbeville, c'est seulement en début de semaine que les autorités ont eu connaissance de ce problème.
Il y aura bien sur dimanche le Grand Prix de la Somme avec au départ des coureurs dont la plupart sont inconnus du grand public. Mais la course sera surement animée car une victoire dans le Tour de la Somme, cela compte quand même.
Lionel Herbet
C'est donc ce dimanche que va se dérouler le Grand Prix de la Somme, organisé par Promotion Sport Picardie avec l'aide du Conseil départemental.
Un accord de trois ans a du reste été signé entre les deux parties ce qui signifie que Stéphane Haussoulier le président du Conseil a confiance en Hubert Louvet et ses collègues.
C'est du reste dans le secteur de la Côte Picarde qu'a été tracé le parcours avec un départ depuis Abbeville. Une ville qui aime le cyclisme et qui a vu, on s'en souvient, naître et vivre un grand coureur: Eric Lalouette.
PSP a reçu l'engagement de 22 équipes comprenant six coureurs et nous devrions avoir un peloton de 130 coureurs. Nous aurons quinze équipes françaises et six étrangères venues de Belgique, Luxembourg, Canada, Suisse.
De loin, l'engagé le plus illustre est Corentin Ermenault qui court cette année pour le Team Bricquebec Cotentin et il portera le dossard 191.
C'est un retour dans la région pour Corentin qui est, on le rappelle, champion olympique avec Alexandre Lloveras du contre la montre sur route à Tokyo et qui est surtout un spécialiste de la piste.
Nous aurons une équipe de France militaire et une seule de la région, en l'occurrence le C C Nogent dirigé par Louis Nicolas et dont le leader devrait être Louka Matthys ( dossard 85).
Si les coureurs sont, pour le grand public, quasi inconnus, à l'inverse certains directeurs sportifs sont eux connus en raison de leur carrière de coureur.
Ainsi, Laurent Pillon va diriger l'ESEG Douai; John Gadret qui fut deux fois champion de France de cyclo-cross et 3e du Tour d'Italie en 2011 sera à la tête de l'équipe alsacienne le VCU Schwenheim, Pascal Carlot le V C Rouen.
Sans oublier l'ancien pro de Montdidier Flavien Dassonville qui dirige la formation canadienne Ecoflo Chronos.
Dimanche départ Bd Vauban à Abbeville à 12 heures
Arrivée vers 16h30 à Cayeux sur Mer
Total: 184 km.
Lionel Herbet,
Au sein de Promotion Sport Picardie dont il est un des membres les plus anciens, Gérard Frey a un rôle extrêmement important. Surtout quand il s'agit du Grand Prix de la Somme qui aura lieu cette année le dimanche 10 septembre entre Abbeville et Cayeux sur Mer.
Son travail est basé sur la reconnaissance et la difficulté du parcours, le passage dans les communes, le repérage des monts et les endroits où on procèdera à des sprints.
Gérard Frey est sûrement à PSP l'homme qui connait le mieux le département de la Somme et il est capable de vous signaler que dans tel village, il faudra que les coureurs soient renseignés sur les dos d'âne, virages etc..
Son travail va se poursuivre le jour de la course et cette fois, il sera installé sur sa moto, ayant pour mission de réguler la course et que celle ci se déroule sans aucun incident.
Aussi bizarre que cela puisse paraitre, Gérard Frey est au cœur de la course mais il ne voit pas la course se disputer sous ses yeux.
Gérard Frey a la confiance de tous car il connait très bien le sport cycliste puisqu'il a longtemps été coureur au sein de l'Amiens SC et dont la spécialité était surtout la piste au cœur des années 70.
"J'ai commencé au VC Roubaix en tant que mécano durant une dizaine d'années et je me souviens que je côtoyais Francis Van Londerseele. Cette année, j'ai travaillé pour Shimano, fait le Tour de France masculin et féminin et il m'est arrivé de faire des vacations pour Cofidis".
Quant au Grand Prix de la Somme, sa mission sera différente:
"Le jour de la course, je suis évidemment à moto et je gère une quinzaine de motards civils.
Je vais voir si les signaleurs se trouvent bien à leur place, dans les carrefours notamment.
Il est aussi fréquent que je sois doublé par le peloton et il m'arrive aussi d'être devant la course.
Je trouve un peu de plaisir quand j'ai le drapeau jaune car le peloton et les voitures des directeurs sportifs nous doublent sans problème."
Pour ce qui concerne le GP de la Somme, Gérard Frey est un homme heureux lorsqu'à l'arrivée,
il ne déplore aucun incident de course ni de chute des coureurs. Enfin, depuis qu'il est passé de l'autre côté, Gérard Frey a noté une énorme évolution dans son sport et notamment dans la gestion des équipes mieux préparées surtout dans la préparation des courses.
Lionel Herbet
Il est la nouvelle voix de Promotion Sport Picardie.
Mathieu Claeys qui assistait à la réunion de préparation au Prix Jean Renaux samedi à Glisy et le Grand Prix de la Somme le dimanche 10 septembre entre Abbeville et Cayeux va succéder au légendaire Daniel Mangeas et à Jean Louis Gillet.
Mathieu Claeys nous vient de Ham, un secteur de la Somme où le cyclisme est très populaire.
Le Grand Prix de Ham a été et reste une course qui compte dans le calendrier. Agé de bientôt 36 ans, Mathieu a très tôt pris le micro et il se souvient qu'il animait des courses réservées à des jeunes de 15-16 ans. Déjà, il avait l'ambition d'aller le plus loin avec une grande motivation.
Cette année, il a commenté plus de 95 courses ce qui est énorme. Il en vient même à refuser certaines sollicitations car son calendrier est très chargé.
Mathieu est issu d'une famille de cyclistes puisque son père a couru dans le club de Ham tandis que sa maman avait un rôle administratif. S'il a disputé quelques épreuves, il reconnait que sa place est plutôt sur le podium à commenter la course. Il admet que son rôle de speaker est clair: transmettre sa passion sur les spectateurs qui patientent près de la ligne d'arrivée.
Pour lui, c'est une vocation et non un métier.
C'est sa passion et en réalité il réalise un peu le rêve de sa jeunesse. Evidemment comme il le répète, Claeys prépare sa course et prend les informations concernant les coureurs dès qu'il a en main la liste des engagés.
Bienvenue donc à Mathieu Claeys.
Les dirigeants de Promotion Sports Picardie ont tenu une réunion ce lundi dans la salle des fêtes de Saint Fuscien dont le maire est l'ancien champion cycliste Henri-Paul Fin. Celui-ci est également président-délégué de PSP.
Deux sujets étaient à l'ordre du jour: le Grand Prix de la Somme organisé avec le concours du Département et qui aura lieu le dimanche10 septembre entre Abbeville et Cayeux et le Prix Jean Renaux qui se déroulera à Glisy samedi 2 septembre.
Hubert Louvet le président a animé la réunion pendant près de deux heures car il s'agissait surtout de répartir les tâches.
On le sait le cyclisme est particulièrement exigeant car pour conduire une voiture en course il faut posséder une licence tandis que les signaleurs qui apportent leur concours dans les villages traversés doivent avoir le ..permis de conduire.
Le gros problème dans ce sport est celui de la sécurité et il arrive parfois qu'en dépit des efforts apportés par les organisateurs de courses cyclistes, des accidents se produisent.
C'est encore arrivé ces derniers jours à la Vuelta et le jeune prodige belge Evenepoel en a fait l'amère expérience .. juste après l'arrivée.
Bref, les bénévoles de PSP, les gens de l'ombre qui n'ont droit le plus souvent qu'à un sandwich, méritent d'être reconnus à leur juste valeur car franchement s'ils n'étaient pas là, les clubs ne pourraient organiser une course et ce de n'importe quel niveau.
Faut-il rappeler que la Gendarmerie est évidemment présente dans une épreuve comme le G P de la Somme mais à titre .. payant.
Hubert Louvet a annoncé qu'au départ à Abbeville il y aurait 22 équipes dont six professionnelles et qu'il y aura des animations diverses sportives BMX et musicales.
De quoi faire patienter le public car et c'est un coup dur pour PSP, le GP de la Somme qui dépend de l' U C I, devra satisfaire à certaines exigences très rigoureuses.
PSP vient de recevoir un courrier qui est sans aucune ambigüité. Il est signalé aux organisateurs que les coureurs ne devraient avoir aucun contact avec les spectateurs avant et après la course tandis que sur le podium, au moment de la présentation des coureurs, un espace de 2m50 sera interdit aux spectateurs.
Il en sera de même à l'arrivée car les lauréats devront porter le masque tout comme évidemment les invités et le speaker.
On se croirait revenu trois ans en arrière à l'époque du COVID.
Ce fléau est réapparu ces derniers temps à la surface et on se souvient qu'au Tour d'Italie, le Belge Evenepoel avait dû abandonner.
Pour le moment et ainsi que nous l'a confirmé Jacky Crépin, président du comité de la Somme, la Fédération française n'a pas encore suivi l' UCI.
Pour le GP de la Somme, dont ce sera la 36e édition, c'est franchement dommage car on le rappelle une fois encore, le cyclisme est un sport qui voit les coureurs aimer le contact avec leurs supporters surtout avant le départ.
Qu'en sera t-il à Abbeville le dimanche matin 10 septembre avec des spectateurs qui ne pourront aller à la rencontre des coureurs? PSP sera noté par des représentants de l' UCI sur sa manière de respecter cette réglementation qui à l'inverse ne sera pas en pratique lors du Prix Jean Renaux samedi prochain à Glisy.
Dimanche 10 septembre:
Abbeville- Cayeux 184 km
Départ 12 heures
Lionel Herbet
Dans un récent article, nous signalions qu'aucun critérium d'après Tour de France n'aurait lieu à Amiens ce qui pour les nostalgiques, est une sorte de crève-coeur.
Pourquoi ? Parce que les aficionados du cyclisme sont toujours nombreux dans notre région même si nous manquons de champions et que l'époque des Seigneur, Casper, Gaumont, Capelle, Ermenault et bien d'autres est révolue.
A Amiens, le Prix Jean Renaux s'est longtemps déroulé dans le centre de la ville et nous avons le souvenir d'arrivées près de la Maison de la Culture à deux pas de la caserne des Pompiers ou ces derniers temps rue des Jacobins.
Mais voilà qu' Amiens-Métropole a pesé dans la balance et quasiment contraint Promotion Sport Picardie a déménager et aller dans une ville de la Métropole, proche d'Amiens.
Ce sera donc à Glisy que cette année se déroulera ce critérium qui porte le nom d'un journaliste célèbre. La date fixée depuis longtemps est le samedi 2 septembre.
Mais voilà il y a une concurrence car à la même heure aura lieu à la Licorne une rencontre importante de football entre Amiens et Guingamp.
Dommage donc cette concurrence. Mais il faut quand même noter que ces dernières années le critérium avait lieu le plus souvent un mardi et que la concurrence n'existait pas.
Maintenant, il faut faire avec et les dirigeants de PSP notamment Jean Claude Piéri se démènent sans compter avec un budget riquiqui pour faire venir des coureurs qui hélas ne seront pas aussi attractifs par exemple qu'un Arnaud Demare.
En définitive, la vedette de ce critérium ne courra pas car c'est un ancien champion belge Peter Van Petegem qui en accompagnant son fils, a accepté d'être le parrain de la course.
Van Petegem est un pur Flandrien en ce sens qu'il a remporté deux fois le Tour des Flandres et Paris-Roubaix en 2003. Il est aujourd'hui directeur sportif d'une équipe belge. .
Jean Claude Piéri présente le plateau:
"Pour la course Access, nous attendons une cinquantaine de coureurs régionaux
Pour la course Elites et Pros, PSP recevra des coureurs Elites et Open de
St Quentin, Nogent, Dunkerque, Villeneuve et d'autres individuels dont
AVOINE, Champion Bourgogne-Franche Comté."
Rayon professionnels, nous n'aurons évidemment pas Arnaud Demare vainqueur l'an dernier place du cirque d'Amiens. A ce jour, sont inscrits à ce jour les frères BARBIER Rudy et Pierre, bien connus
des Picards, Samuel LEROUX, Maxime JARNET, Vincent TABELLION, Kenny MOLLY
de l'équipe VAN RYSEL - ROUBAIX, Thomas JOSEPH et Maxime DEPOORTER de
l'équipe Tarteletto-Isorex, équipe Belge, Joris DELBOVE, co-équipier de Rudy Barbier chez
St Michel-Auber ainsi que Florian CARPENTIER, coureur pro picard chez ECOFLO
Léo BOUVIER".
Les horaires seront les suivants
Samedi 2 septembre à Glisy (circuit de 1,7km avec départ rue des Vignes)
Course Access: départ 15 heures sur une heure
Pros: Départ à 17 heures 60 tours de circuit.
- A noter qu'une semaine plus tard, le dimanche 10 septembre se déroulera le 36e Grand Prix de la Somme avec départ à Abbeville et arrivée à Cayeux- Distance 184 km.
Lionel Herbet
Ce matin quand nous avons appris la mort de Federico Bahamontes, des tas de souvenirs nous sont revenus. D'abord, Federico Bahamontes avait été en juillet 1959 le premier Espagnol à remporter le Tour de France.
On l'avait appelé l'Aigle de Tolède en raison de ses qualités intrinsèques de grimpeur.
C'était un coureur qui restait droit sur sa machine et n'avait pas les qualités aériennes d'un Charly Gaul.
Mais dès que les deux hommes s'affrontaient en montagne, quel spectacle fabuleux!
A la fin des années 50 et à l'aube d'une ère plus moderne, le cyclisme mondial connait une sorte de passation des pouvoirs car Louison Bobet avait remporté trois Tours (1953-54-55) mais en cette année 59, ce Tour de France était un peu le chant du cygne pour le champion breton qui avait du reste abandonné et mis un terme à sa carrière quelques mois avant que l'immense champion Fausto Coppi ne disparaisse.
Cette année 1959, Federico Bahamontes avait aussi, il est vrai, profité de certaines rivalités, règlements de compte au plan tricolore et par exemple Henry Anglade qui courait pour une équipe régionale avait été l'objet d'un marquage stérile, stupide même provenant de l'équipe de France et notamment de Roger Rivière qui paraissait devoir être le grand champion de demain. On connait la suite.
Federico Bahamontes sut donc parfaitement tirer son épingle du jeu et ramener à Paris, le maillot jaune.
Le lendemain, un lundi, jeune employé au Courrier Picard, nous étions de repos et avions décidé d'aller très tôt voir et approcher les coureurs qui participaient au traditionnel critérium d'après Tour. A l'époque, les coureurs avaient rendez vous à l'Hôtel le Select dans le centre ville d'Amiens.
Federico Bahamontes était la vedette de ce critérium d'Amiens auquel participaient aussi Roger Rivière et un jeune plein d'avenir Gérard Saint qui allait se tuer un peu plus tard sur la route.
En ce début d'après midi avant de filer à la Hotoie, nous nous souvenons avoir sans cesse harcelé Federico Bahamontes qui était un garçon simple et disponible.
Ce sont des souvenirs à tout jamais ancrés dans ma mémoire.
Avoir pu échanger quelques mots avec cet immense champion était et reste encore aujourd'hui comme un grand souvenir. Federico Bahamontes qui avait 95 ans nous a donc quittés et il a rejoint là haut les étoiles.
Car l'Aigle de Tolède n'était jamais aussi heureux que lorsqu'il se trouvait là haut dans les montagnes.
Lionel Herbet
Federico Bahamontes était le plus ancien vainqueur du Tour de France encore en vie. Epoque hélas révolue car depuis plusieurs années, Amiens ne se situe plus sur le passage des critériums d'après Tour de France.
Adieu Federico Bahamontes
Ce mardi 25 juillet, comme cela se fait depuis de nombreuses années, les coureurs qui se sont illustrés dans le Tour de France débutent la série des critériums.
Nous n'aurons pas les principaux lauréats à commencer par le vainqueur de la Grande Boucle Vingegaard.
Mais la présence des Français à commencer peut-être pas Thibaut Pinot devrait assurer le succès populaire. Car depuis des lustres, les critériums d'après Tour ont cette particularité de pouvoir réunir plus longtemps coureurs et supporters.
Outre le fait que c'est le début de cette série des critériums qui va durer un mois et demi, nous avons aussi le retour en tant que speaker de Daniel Mangeas. Ce dernier est "privé "de Tour de France en raison de son âge. Comme si un speaker peut être comparé à un coureur sur qui les années ont plus de prime.
Daniel Mangeas est toujours le numéro un et il jouit de plus d'une popularité sans égal.
Il faut aussi regretter que les critériums sont un peu en voie de disparition mais certains tiennent le coup comme Dijon, Colmar, Quillan.
C'est le 1er septembre avec la Ronde des Sources dans le Nord que prendra fin ces critériums d'après Tour de France.
Le lendemain se déroulera le critérium Jean Renaux - Amiens Métropole non pas dans la capitale picarde mais à Glisy. Il sera organisé par PSP mais ne verra pas au départ les meilleurs pros ce qui peut s'expliquer pour une raison bien simple: le budget. Les spectateurs ne verront pas les coureurs français qui ont participé au Tour de France.
Nous avons la nostalgie de ces années qui ont vu le critérium d'Amiens se dérouler dès le lendemain de l'arrivée du Tour. Et surtout le vainqueur était présent comme par exemple Louison Bobet, Roger Walkowiak, Jacques Anquetil, Federico Bahamontes, Charly Gaul et Gastone Nencini.
Ces critériums avaient pour cadre le parc de la Hotoie et le public était énorme. Il avait aussi la chance de pouvoir approcher les champions qui, en général, se retrouvaient dans un hôtel juste à côté de la Hotoie.
Cette époque est hélas disparue mais force est de reconnaitre qu'organiser aujourd'hui un critérium est compliqué à la fois administrativement que financièrement. Fasse cependant que l'an prochain le prix Jean Renaux retrouve son standing.
Lionel Herbet
Il a soufflé un vrai vent d'émotion ce samedi en cette veille d'arrivée du Tour de France.
Certes, le duel entre Pogacar et Vingegaard a bien sûr captivé l'intérêt des spectateurs et téléspectateurs mais que dire de Thibaut Pinot qui, devant son public, est arrivé à déchainer les passions.
Il faut remonter à Raymond Poulidor pour trouver trace d'un cycliste bénéficiant d'une telle cote de popularité et même d'amour.
Rarement n'a existé entre un coureur et les supporters autant de complicité et ce que nous avons vu ce samedi confirme cette impression. Alors que Pinot pour ses adieux avait attaqué, il avait littéralement enthousiasmé son public qui ne tenait plus en place.
Mais que dire quand après l'arrivée, Marc Madiot son directeur sportif est venu en direct sur France 2?
A la question comment jugez vous Thibaut, Marc Madiot les larmes aux yeux a simplement répondu qu'il était un romantique perdu dans le monde actuel.
Quand il va mettre un terme à sa carrière après le Tour de Lombardie, après douze années de professionnalisme, Thibaut Pinot ne pourra afficher un grand palmarès. Il n'a pas gagné souvent (encore que) mais il a su afficher un tempérament différent de ce qu'on rencontre aujourd'hui non seulement sur les routes mais aussi dans les stades.
Marc Madiot a déclaré que Pinot était un coureur issu du peuple, qui ne trichait jamais et qu'il donnait toujours le meilleur de lui-même quitte à essuyer de grosses défaillances.
Les spectateurs qui sont sur le bord de la route se rendent compte si le coureur fait ou non le maximum. Pinot ne triche pas et il n'a jamais triché.
Pour oser une comparaison, dans le monde du football, les spectateurs ne tardent pas longtemps pour constater que tel ou tel joueur fait le maximum sur un terrain et qu'il mouille son maillot.
Transposons alors la scène à la Licorne avec un des joueurs préférés du public: Antoine Léautey.
Ce garçon est arrivé voici un an à l'Amiens SC et il est devenu un joueur respecté et respectable, qui donne toujours le maximum sur un terrain, ne s'économise jamais quitte à finir une saison sur les rotules.
La comparaison Pinot- Léautey est peut-être un peu exagérée mais le coeur nous dit qu' Antoine Léautey affiche les mêmes valeurs que Thibaut Pinot.
Le public aime ce genre de comportement et la Licorne aura encore beaucoup d'occasions de dire à Léautey qu'il l'aime tout simplement.
Lionel Herbet
L'espace d'un week-end, l'ancien vainqueur du Tour de France ( en 2011) Cadel Evans est venu dans notre région.
Dans un premier temps, il a participé à l'inauguration d'un superbe magasin CULTURE VELO AMIENS, basé à la ZA C Blanche tâche de Camon.
Un établissement qui n'a pas d'équivalent et qui donne vraiment l'envie au quidam de se remettre à pratiquer le cyclisme.
Cadel Evans était donc l'invité d'honneur et durant toute la journée, il s'est montré très disponible, a signé de nombreux autographes et accepté volontiers de se faire photographier.
Avant qu'il ne reparte chez lui à l'autre bout du monde ce lundi, Cadel Evans a effectué une courte sortie cycliste avec pour but le Mémorial de Villers Bretonneux.
Un lieu historique pour le peuple australien car des milliers de soldats de ce pays ont été tués au combat que ce soit durant la guerre 40-44 mais aussi 14-18.
Non seulement des soldats anonymes y ont laissé leur vie mais d'authentiques sportifs de haut niveau sont morts dans nos tranchées.
Chaque année, des milliers d'Australiens se rendent au Mémorial et dans le passé, les joueurs de l'équipe nationale de rugby ont fait une halte à Villers Bretonneux.
Cadel Evans n'a donc pas failli à la tradition et les personnes qui se trouvaient à ses côtés ce samedi matin, ont vu que le visage de Cadel était devenu sombre et que des larmes ont coulé.
Il devait ensuite nous confirmer: "je suis plus que jamais fier d'être Australien depuis que j'ai vu le Mémorial. Je m'étais déjà rendu sur place voici cinq ans mais le Mémorial n'était pas encore construit. Sur les réseaux sociaux, je me suis adressé au peuple australien pour leur parler ce ce lieu historique.
J'ai beaucoup de respect pour la Tour Eiffel mais je trouve que pour moi, le Mémorial est plus important".
On revient alors sur ses débuts dans le cyclisme et les vraies raisons qui ont amené le jeune Cadel à pratiquer le cyclisme.
"La première chose que j'ai eue dans ma jeunesse, c'est un vélo mais avec des roulettes."
Il a pratiqué toutes les spécialités du cyclisme, le VTT, la route et même la piste; Il a donc été le premier Australien à remporter le Tour de France et a participé à quatre Jeux Olympiques, notamment ceux de Sydney chez lui en 2000. Avec des rencontres exceptionnelles comme celle par exemple, où dans le village olympique, il a fait une brève rencontre avec Usain Bolt.
Ce fut tellement bref car il n'a pas eu le temps de parler avec ce grand champion.
Dans le village olympique , il a fait la chasse aux maillots et c'est ainsi qu'il a récupéré des maillots éthiopiens.
Quant on lui demande s'il a un regret, il est affirmatif: j'aurais aimé gagner plus de courses d'un jour comme le Tour des Flandres.
Mais son grand regret est celui de ne pas avoir être pilote en F1 car il n'avait pas l'argent nécessaire.
Quant à sa reconversion, elle est réussie car Cadel Evans est amené à participer en tant que commentateur à une radio anglaise au Tour de France.
Quant aux J O, l'Australie ne lui a rien demandé mais il est prêt à rendre service pour Paris en 2024. L'Australie petit pays qui une fois encore nous surprendra aux JO de Paris en ramenant de nombreuses médailles et cela Cadel Evans en est persuadé.
Lionel Herbet
Le cyclisme est un sport dangereux et quels que soient les progrès ou les améliorations qui pourront être apportés, sur les routes, rien ne pourra le changer.
Ce qui est arrivé au Tour de Suisse, l'illustre parfaitement.
Voici deux jours, le jeune espoir suisse Gino Mäder a été victime d'une terrible chute et malheureusement, il n'a pas survécu à ses blessures.
Les organisateurs ont alors décidé que l'étape de ce vendredi serait neutralisée mais qu'elle aurait quand même lieu dans des circonstances différentes.
En ce sens que les équipes ont parcouru la distance plus courte à allure réduite et ont rallié, groupées, l'arrivée.
Sur leur passage, le public applaudissait le peloton et c'était le meilleur moyen de rendre hommage à Gino Mäder.
Mourir sur son vélo en pleine course est quand même assez rare aujourd'hui.
Dans le passé, de grands champions sont décédés tragiquement et nous pensons notamment au frère de Fausto Coppi, Serce Coppi, à deux champions du monde en exercice Stan Ockers et Jean Pierre Monséré et près de chez nous, le Nordiste Marc Huiart.
Le Tour de Suisse va reprendre ce samedi et plus que jamais, notre admiration pour les coureurs cyclistes, pour leur courage, est grande.
Lionel Herbet
.L'actualité va très vite en ce moment dans le monde du cyclisme.
Il est vrai que nous sommes à moins de trois semaines du départ du Tour de France qui reste, plus que jamais, comme le grand rendez-vous de la saison. Sur le plan sportif dans un premier temps mais aussi médiatique, commercial etc.
Dans un précédent article, nous évoquions les problèmes relationnels qui "pourrissaient" la vie interne de l'équipe Groupama surtout après les prises de position de David Gaudu.
Ce dernier avait déclenché une volée de critiques et même d'insultes de la part d'internautes ce que nous n'approuvons pas et ce, quels que soient les griefs qu'on peut avoir sur le champion breton.
La balle était donc dans le camp de Marc Madiot qui se trouvait en présence de plusieurs questions et se devait de ne pas perdre trop de temps.
Devait-il sélectionner deux grimpeurs dans son équipe et partant ne pas retenir Arnaud Demare en tant que sprinter?.
Marc Madiot s'est un peu retrouvé dans la peau d'un entraîneur d'une équipe de football qui jusqu'au dernier moment, va hésiter avant de donner son équipe de départ. Sauf qu'en cyclisme, une équipe n'a pas de remplaçant..
Marc Madiot n'a pas trop attendu et on lui fera évidemment confiance car il a des éléments que nous n'avons pas. Il est évident que l'équipe Groupama va reposer sur ses deux grimpeurs: David Gaudu et Thibaut Pinot.
Qu'il le veuille ou non, Gaudu devra composer avec Pinot et les deux hommes devront absolument cohabiter.
Faute de quoi, la situation deviendrait grave et le climat délétère dans l'équipe.
La sélection de deux grimpeurs a pour conséquence la non présence au départ du Tour de France d'Arnaud Demare.
Le Beauvaisien est-il la principale victime du choix de Marc Madiot?
Ce n'est pas impossible mais il est certain que Demare a reçu cette décision de Madiot comme un véritable camouflet.
Au point que déjà, on envisage le départ de Groupama de Demare en fin de saison.
Ce serait évidemment une nouvelle importante qui mettrait fin à plus de dix ans de cohabitation et de bonne collaboration du Beauvaisien et de Marc Madiot.
Lionel Herbet
Sans hésiter, quand on évoque la personnalité du champion de l'équipe Groupama David Gaudu, on est affirmatif.
Depuis le début de saison, David Gaudu a défrayé la chronique mais il ne s'agissait pas de ses résultats sportifs.
Rappelez vous, alors que la saison venait à peine de démarrer, David Gaudu s'en est pris bêtement à Arnaud Demare.
Bonjour l'ambiance au sein de la formation Groupama dont le patron reste Marc Madiot.
Ces déclarations avaient de quoi engendrer un climat plutôt malsain dans l'équipe.
Pourquoi Gaudu a-t-il été aussi injuste envers son équipier et qu'il ne voulait pas sa présence à ses cotés, au départ du Tour de France.
On avait plus ou moins oublié ce différend entre Gaudu et Demare quand survient une deuxième affaire, plus pénible.
Il avait été en effet demandé à Gaudu ce qu'il pensait de la présence au Tour de France de Thibaut Pinot qui venait de réussir un très beau Tour d'Italie et qui, manifestement, voulait confirmer sa forme au Tour de France.
Gaudu a répondu de façon évasive ce qui a eu le don de mettre en colère les internautes.
Dans le monde du cyclisme, il est clair que les réseaux sociaux existent mais il faut le reconnaitre, il n'y a pas la même violence qu'en football par exemple.
En général, sur les réseaux sociaux, on respecte le coureur qui pratique un sport très dur physiquement. Mais voilà que David Gaudu a essuyé des critiques et même des insultes dont il ne soupçonnait pas la méchanceté ni la bêtise.
Car Gaudu n'est pas le seul qui soit touché mais les membres de sa famille et on comprendra facilement que là, on a franchi une barrière.
Le problème est que Gaudu n'a pas réussi un bon Dauphiné Libéré et que Marc Madiot a peut-être raison de titulariser Thibaut Pinot.
On imagine qu'aujourd'hui, David Gaudu doit se poser des tas de questions. N'est-il pas allé trop loin dans ses critiques envers Demare et Pinot? Et qu'en définitive, le coureur breton récolte ce qu'il a semé l'hiver dernier?
Il faut que Marc Madiot se fasse entendre, qu'il permette à l'équipe de retrouver la sérénité.
Faute que quoi, Groupama va courir à la catastrophe et ce serait dommage.
Lionel Herbet
Dans un précédent article, nous avons rappelé que la France et par ricochet la Picardie espéraient décrocher l'organisation des Jeux Olympiques en 1992.
Il n'en fut rien puisque Barcelone fut choisi par le C I O.
. La même mésaventure devait se reproduire plus tard et Paris fut encore battu cette fois par Londres en 2012.
En 1992, c'est donc à Barcelone que vont se dérouler les Jeux marqués pour la France par la grande performance de Marie Jo Perec qui s'adjugea haut la main la finale du 4000m.
Mais nous allons nous intéresser à un coureur de la Somme, originaire de Moreuil et licencié en cette année 92 à l' U C Liancourt: Philippe Gaumont. Une manière de lui rendre hommage car Philippe nous a quittés voici une dizaine d'années.
Voici trente ans, les réseaux sociaux n'existaient pas et les sélectionnés pour les Jeux apprenaient par courrier leur participation. Pour Philippe Gaumont ce fut une sorte d'imbroglio car au départ, pour disputer le 4x100km; c'était un autre Picard Eddy Seigneur qui avait été retenu.
Mais le coureur de l'Oise était en sérieux contacts avec une équipe professionnelle Z dirigée par Roger Legeay. Eddy Seigneur choisit de franchir le Rubicon et cela fit le bonheur de Philippe Gaumont. Et tenez vous bien, c'est Philippe lui même qui devait nous apprendre l'information un jour de course en mai 1992 à Allery.
A cette époque, faut-il rappeler que les pros ne pouvaient participer aux Jeux.
Philippe Gaumont devait donc disputer le 4x100km contre la montre et depuis cette épreuve a été retirée du programme olympique.
Ses équipiers s'appelaient Hervé Boussard, Jean Louis Harel et Didier Faivre-Perret.
Cette course eut lieu le lendemain de l'ouverture des Jeux et nos quatre Français obtenaient une belle médaille de bonze.
Quand il a retrouvé ses parents, de retour de Barcelone, Philippe Gaumont leur lâcha "Même si un jour, je gagne le Tour de France, jamais je n'oublierai cette médaille de bronze".
Grâce à cette médaille de bronze, Philippe Gaumont se vit offrir un contrat pro chez Castorama dirigé par Cyrille Guimard.
L'enfant de Moreuil a aussi disputé les Jeux de Sydney en 2000 mais en poursuite individuelle en réalisant le 5e temps ce qui ne lui permettait pas de disputer les demi-finales.
Lionel Herbet
Nous avons profité de la présence de Guillaume Duflot, adjoint- chargé du domaine des sports à Amiens-Métropole pour le questionner sur plusieurs sujets qui défraient en ce moment l'actualité.
Nous commençons par le cyclisme et notamment le Prix Jean Renaux, critérium réservé aux professionnels et qui fut remporté l'an dernier par le Picard Arnaud Demare.
Jusqu'à présent, l'épreuve se déroulait à Amiens au début rue Jean Catelas non loin de la caserne des Pompiers et depuis plusieurs années, rue des Jacobins.
Il devrait se produire du changement pour cette année ce que nous a confirmé Guillaume Duflot qui récemment a reçu Hubert Louvet, le président de Promotion Sport Picardie organisateur de l'épreuve.
" Non seulement j'ai reçu Hubert Louvet mais aussi toute l'équipe qui s'occupe de cette course.
Ce sera le samedi 2 septembre dans l'après midi et il n'aura pas lieu dans le centre d'Amiens mais dans la périphérie.
C'est toujours dans la Métropole mais à Glisy.
Nous avons revu le concept et je suis certain que la commune de Glisy va accueillir avec beaucoup de passion ce prix Jean Renaux.
Cette idée de délocaliser est venue de PSP et j'ai trouvé l'idée très pertinente. Mais attention ce n'est pas définitif.
Le Prix Jean Renaux pourra revenir sur Amiens.
L'idée est de faire voyager ce Prix Jean Renaux car nous comptons 39 communes dans notre agglomération.
Nous continuerons donc de faire vivre ce Prix Jean Renaux.
Quant aux engagés il faudra attendre mais je pense qu'il sera plutôt question d'une épreuve d'amateurs avec la présence de quelques pros.
Je suis optimiste.
Nous avons des atouts pour accueillir le Prix Jean Renaux."
Lionel Herbet
Heureusement qu'au niveau international, Christophe Laporte fait honneur au cyclisme français. Mais il faut hélas déplorer qu'à notre niveau régional, ce sont plutôt les mauvaises nouvelles qui s'accumulent.
C'est ainsi que deux courses importantes et qui avaient une grande place dans le calendrier national, viennent d'être annulées.
En l'occurrence les dirigeants d'un côté et les élus de l'autre ont jeté l'éponge et décidé qu'en juillet, le Grand Prix de Nogent sur Oise et qu'en fin de saison, celui de Blangy sur Bresle n'auraient pas lieu.
Sans savoir si dans l'avenir des "courageux" passionnés de cyclisme feront en sorte de relancer la machine et on sait depuis longtemps qu'il est vraiment difficile de reprendre une organisation qui s'est arrêtée un moment.
Pour Blangy sur Bresle, la décision a été prise par le maire qui ne voulait pas assumer un déficit en raison de la défaillance d'un bénévole qui n'avait pu contacter les sponsors.
Cette tâche était depuis toujours assurée par Christian Becquet qui, l'an dernier, avait annoncé qu'il ne pourrait continuer après tant et tant d'années de labeur.
Pas facile de remplacer un tel homme!
Pour Nogent, c'est le comité directeur du club qui a pris la décision et ce, en dépit de la volonté d'Alain Mathieu, le président de vouloir continuer.
Car le Prix de Nogent sur Oise a été créé par le père d'Alain Mathieu en .. 1945. Mais Alain Mathieu est un sage et il s'est rangé derrière la décision de ses collègues.
Que ce soit Nogent ou Blangy sur Bresle, à la tête de ces deux épreuves, il y avait deux dirigeants de grand renom: Christian Becquet et Alain Mathieu.
Seront-ils un jour remplacés à une époque où les dirigeants s'investissent moins et surtout moins longtemps.
Heureusement, il existe encore des hommes enthousiastes et qui ne sont jamais rassasiés.
Tel par exemple Hubert Louvet qui a longtemps été à la tête du comité de Picardie et qui a créé le Grand Prix de la Somme voici plus de 35 ans.
Hubert Louvet qui œuvre aussi au niveau du comité olympique des Hauts de France n'est pas seul et c'est peut-être sa force.
A ses côtés, figurent des dirigeants de qualité comme Henri Paul Fin, Jean Claude Piéri et bien d'autres. Sans oublier l'aide appréciable du département de la Somme et le président du conseil départemental Stéphane Haussoulier.
Cet équipage fonctionne parfaitement depuis les débuts et c'est ce qui fait la force du Grand Prix de la Somme qui, cette année, se déroulera aux environs d'Abbeville et Saint Valery.
Lionel Herbet
Ce n'est évidemment pas la première fois que nous évoquons le cyclisme, sport certes individuel mais qui se pratique aussi en équipe. Et pas seulement dans les courses à étapes mais également dans les classiques ou courses d'un jour.
Une fois de plus, l'esprit d'équipe a été à l'honneur ce dimanche lors de la classique Gand-Wevelgem qui précède d'une semaine le Tour des Flandres.
Ils étaient deux équipiers de la formation Jumbo Visma qui étaient échappés dans les trente derniers kilomètres et qui possédaient une avance appréciable alors que les conditions atmosphériques étaient dantesques.
Ces deux échappés étaient le Belge Wout Van Aert et le Français Christian Laporte.
A dix kilomètres de l'arrivée, le Belge a demandé au Français s'il voulait gagner.
Laporte a évidemment accepté et nous avons vu les deux coureurs main dans la main franchir ensemble la ligne mais avec quelques centimètres d'avance pour Laporte afin qu'il n'y ait pas de doute possible pour les juges à l'arrivée.
Cela nous a rappelé une arrivée en montagne dans le Tour de France 1986 quand Bernard Hinault et Greg Le Mond avaient fait le même geste. Mais à l'époque, c'était le patron Bernard Tapie de la Vie Claire qui avait intimé l'ordre à ses deux champions d'adopter cette attitude.
Cette fois, ce sont les coureurs qui ont décidé.
Nous avons trouvé superbe cette attitude et franchement, le cyclisme sort grandi.
Pourtant, d'anciens champions belges n'ont pas du tout apprécié et l'ont fait savoir.
Eddy Merckx et Tom Boonen ont en effet critiqué l'attitude de Wout Van Aert mais ils ont tort.
Christian Laporte n'est pas un ingrat et il saura rendre la monnaie à Van Aert et pourquoi pas dimanche dans le Tour des Flandres ou Paris-Roubaix.
Nous posons néanmoins la question à Eddy Merckx et Tom Booonen: si Laporte avait été citoyen belge, auraient-ils autant critiqué Van Aert?
Lionel Herbet
Dans le monde actuel ingrat, impitoyable et qui n'a de place que pour le sensationnel, le Sport nous offre de temps en temps un Moment rare d'émotion.
On oublie alors le dopage, les affaires d'argent, les magouilles dans les Fédérations, le racisme, les agressions sexuelles etc. On a alors la larme à l'œil, dès lors qu'on évoque la victoire du jeune Hollandais Mathieu Van der Poel qui, samedi a réussi un exploit extraordinaire, en attaquant à quelques kilomètres de l'arrivée et en remportant la première grande classique de l'année: Milan-San Remo.
Certes, l'exploit est incontestable mais il est surtout associé à ce fil de .. 62 ans qui réunit Mathieu à un certain Raymond Poulidor qui lui aussi avait remporté Milian-San Remo.
Or, Raymond qui est décédé voici quelques années n'est autre que le grand père de Mathieu et le fils d'Adri Van der Poel qui, un beau jour, a épousé la seule fille de Raymond Poulidor. L'histoire est belle et tout de même relativement rare.
Habituellement, les affaires de famille se résument à père-fils mais là, il s'agit de deux générations avec de surcroit des personnes de nationalité différente.
Oui cette histoire est merveilleuse et elle nous bouleverse et là haut, Raymond Poulidor a dû frétiller de plaisir.
Cette histoire est répétons le, exceptionnelle car elle concerne deux champions: grand père français et petit fils hollandais.
Habituellement, il s'agit du fils qui tente de faire aussi bien que son père mais il faut tirer le constat suivant: en général le fils n'arrive pas à imiter le père du moins pour ce qui concerne un sport individuel.
Deux exemples nous viennent à l'esprit: Axel le fils du grand Eddy Merckx et Marcel Cerdan junior le fils du très grand Marcel Cerdan.
Les deux fils ont hélas réalisé une carrière professionnelle beaucoup plus modeste et pourtant à leurs débuts, Axel et Marcel junior suscitaient une vague de sympathie et un déferlement médiatique.
Ainsi, quand Marcel Cerdan junior a disputé son premier combat professionnel à Paris, de nombreux journalistes étaient venus des Etats Unis pour couvrir l'évènement.
Nous avons vu un jour le jeune Marcel Cerdan sur un ring à .. Escarbotin et ce fut du reste la seule fois où il a boxé dans notre département..
En dépit de leur bonne volonté, ces deux rejetons n'ont pu égaler l'immense carrière de leur père..
Dans notre région la famille Ermenault prouve néanmoins que c'est possible d'être champion olympique de poursuite par équipes en 1996 pour le père Philippe et également médaillé d'or pour le fils Corentin lors des Jeux paralympiques de Tokyo en 2021.
Dans notre département, le cas Ermenault père et fils est unique.
La situation peut être différente dans un sport d'équipe et par exemple en football, il est fréquent qu'un fils soit professionnel comme l'a été avant lui son père.
Toutefois et c'est récent, le cas de Lilian Thuram est significatif puisqu'un quart de siècle après être devenu champion du monde de football avec l'équipe de France, deux de ses enfants sont aujourd'hui internationaux.
Lionel Herbet
C'était à la Maison des Sports à Amiens et dans le cadre de la Journée de la Femme, après un débat sur la place de la femme dans le sport d'aujourd'hui, est venu le moment qui voyait un certain nombre de femmes pratiquantes ou dirigeantes de disciplines très diverses, être honorées à la fois par le CDOS et le conseil départemental.
Du reste, le président Stéphane Haussoulier n'avait pas voulu manquer ce rendez-vous.
Tour à tour, chaque sportive nominée ( elles étaient huit) a eu l'occasion de se présenter et de revenir sur son parcours sportif.
Parmi elles, une licenciée à la Fédération française de cyclisme.
Plus particulièrement aujourd'hui Aurore Pecquery est la secrétaire du comité de la Somme et on la voit sur notre photo, poser avec le président du comité de la Somme et également nouveau trésorier du CDOS, Jacky Crépin.
D'abord, Aurore Pecquery mérite incontestablement d'être connue et reconnue.
Elle se définit comme une personne patiente, critiquée, crainte, respectée mais appréciée.
"Souvent patiente mais toujours souriante et de bonne humeur, voilà ma ligne de conduite".
A 38 ans, Aurore a deux enfants et on peut conclure qu'elle a un emploi du temps très chargé car elle occupe en ce moment la fonction de secrétaire du comité de la Somme de cyclisme mais que surtout, elle est arbitre au niveau régional et plus récemment national.
Mais quand on se penche en arrière, force est de constater qu'Aurore a déjà pas mal vécu et surprise, toute petite, elle a commencé à jouer du .. piano.
C'est une discipline certes peu sportive, dit-elle mais elle demande de la rigueur, régularité et dextérité.
Aurore a ensuite pratiqué l'escrime au gymnase Janvier à Amiens mais c'est dans l'eau qu'elle a pris du plaisir.
"La natation est ma bouffée d'oxygène" dit-elle.
Alors comment est-elle venue vers le cyclisme?
Tout simplement car un beau jour, son premier fils alors âgé de 5 ans, est rentré à la maison et a dit à sa maman qu'il voulait pratiquer ce sport.
Des clubs qui accueillent des enfants de 5 ans ne sont pas légion mais il y a celui de Rivery devenu depuis Amiens Métropole Cyclisme.
Aurore s'est investie dans ce club en tant que trésorière avant de se lancer vers un nouveau défi, presque insensé celui de l'arbitrage.
En 2019, elle est devenue arbitre régional et cette année arbitre national.
Jacky Crépin a donc repéré très vite les qualités de cette femme qui note "que la place de la femme dans le sport est une évidence même s'il faut parfois jongler avec la vie de famille et maman.
Mais il y a des victoires et des défaites et c'est à nous les femmes de faire entendre notre voix.
Et surtout il ne faut surtout pas se décourager".
C'est en effet la question qu'on peut se poser ce mardi soir au terme de la troisième étape de Paris-Nice, la première course à étapes de cette saison.
D'abord c'était la première fois depuis au moins trente ans que l'épreuve comportait une épreuve contre la montre par équipes.
Certes, cette spécialité existe depuis longtemps et le règlement était le suivant: en général les temps étaient pris à l'arrivée du 4e coureur de chaque équipe.
Cela voulait dire que les coureurs d'une équipe avaient pour but: tout faire pour que l'équipe reste groupée le plus longtemps, c'est à dire jusqu'à l'arrivée.
Il fallait qu'un groupe d'au moins quatre concurrents rallie la ligne d'arrivée.
Ce n'était pas toujours évident car il arrivait que certains craquent mais l'esprit d'équipe, la solidarité devaient primer sur l'individuel. C'est ce qui s'appelait vraiment la course d'équipes.
Ce mardi, les organisateurs ont innové et apporté un énorme changement.
Les temps étaient pris cette fois sur le premier de chaque formation en lice.
C'est ainsi qu'en général, c'est le leader de chaque formation qui ralliait l'arrivée en solitaire. Le leader de chaque formation était ainsi protégé le plus longtemps possible et c'est lui qui portait l'estocade le plus souvent dans le dernier kilomètre.
Ce mardi, on a surtout vu des arrivées individuelles avec l'exception peut-être de la formation Groupama avec deux coureurs ensemble dont le leader David Gaudu.
Groupama a réussi une belle performance en prenant la 4e place et Arnaud Demare qui s'est relevé à un kilomètre de l'arrivée, y a contribué.
Les avis divergent donc sur ce règlement qui n'est pas définitif.
Il est certain qu'à un certain moment, les spectateurs se sont demandés s'ils n'assistaient pas à une course en ligne avec dans le final un ou deux échappés.
Mais nous avons eu droit à beau lauréat puisque ce contre la montre par équipes a permis au Danois Magnus Cort Nielsen de l'équipe EF Education EasyPost de revêtir le maillot de leader.
Lionel Herbet
C'est reparti pour une nouvelle saison cycliste. Il est loin le temps où dès le début février, sur les routes de nos départementales picardes, nous avions l'habitude de croiser régulièrement de petits pelotons qui s'entrainaient afin d'être prêts pour la première course de l'année. En l'occurrence, il s'agissait souvent du Prix de Montdidier.
Ces temps là sont hélas révolus et ce n'est pas travestir la vérité: le cyclisme amateur souffre de plus en plus. A voir le nombre de licenciés diminuer, les clubs qui disparaissent et surtout la raréfaction des bénévoles, on est forcément inquiet.
Du reste, nous évoquons souvent le sujet avec le président du comité de la Somme Jacky Crépin.
Nous avons appris ces derniers jours, l'annulation pour cette année du moins, du Grand Prix de Blangy sur Bresle.
Une épreuve de haut de gamme qui avait lieu en fin de saison et chaque année, les organisateurs invitaient un ancien champion.
Nous avions ainsi côtoyé l'ancien champion du monde sur route en 1997 Laurent Brochard invité d'honneur de l'épreuve.
La course est annulée par décision de la municipalité mais cette décision a été prise par le maire directement mais aussi par l'arrêt de Christian Becquet qui avait été la cheville ouvrière de ce Grand Prix de Blangy sur Bresle dont il faut rappeler l'emplacement géographique aux confins de la Somme et de la Seine Maritime. Il tenait une place tellement importante dans l'organisation que le jour où il a souhaité prendre un peu de recul, personne n'a été en mesure de prendre sa place.
Organiser une épreuve cycliste demande beaucoup de temps et on le sait, le bénévolat a tendance à s'éroder.
La saison n'a pas encore repris pour notre champion picard Arnaud Demare qui devait normalement la démarrer à l'occasion du Tour d'Antalya, annulée en raison du terrible tremblement de terre qui a coûté la vie à 35 000 personnes.
A côté de ce drame épouvantable, le cyclisme est vraiment dérisoire. Nous avons aussi appris le décès de Philippe Crepel qui avait été coureur pro dans les années 70 (la même génération de notre ami Henri-Paul Fin) et fut ensuite directeur sportif de l'équipe la Redoute au début des années 80. Il a rejoint là haut un autre ami Louis Voitier qui fut dans les années 60 un très bon coureur indépendant.
Enfin, en ce qui concerne le cyclisme sur piste, la France a obtenu onze médailles dont une seule en or, celle de Benjamin Thomas dans l'omnium. Le bilan est correct sans plus mais il est évident que les Tricolores ont une année devant eux pour être prêts pour les Jeux Olympiques de Paris (26 juillet- 11 août).
Lionel Herbet
Ce vendredi soir, la salle des fêtes de Saint Fuscien dont le maire n'est autre qu'Henri Paul Fin ancien sélectionné aux Jeux Olympiques de Munich en 1972, va accueillir à l'occasion d'un repas amical, une centaine de bénévoles.
Ce sont plutôt des signaleurs ( une bonne centaine) qui ont été de service en octobre dernier lors des 100Km de la Somme.
Une épreuve à laquelle s'ajoutaient un marathon et des épreuves pédestres plus courtes. Une journée dédiée à la course pédestre qui chez nous, conserve un attrait incontestable.
Depuis dix ans et après une interruption, les 100 Km de la Somme étaient organisés par Promotion Sport Picardie et l'Amicale du Val de Somme.
PSP organise déjà deux épreuves cyclistes le Grand Prix de la Somme et le critérium Jean Renaux. Les signaleurs qui seront à l'honneur ce vendredi apportaient leur concours en régulant le passage des concurrents le long du parcours.
Voici un an, à pareille époque, Jean Claude Piéri vice-président de P S P qui était la cheville ouvrière de l'épreuve (avec d'abord le Dr Delassalle puis Dominique Lazure) annonçait qu'il allait se retirer compte tenu de son âge.
L'été dernier, Amiens-Métropole l'honorait lors de la Soirée des Trophées Sportifs et il recevait celui du Dirigeant de l'année..
Jean Claude Piéri était sur le terrain en octobre dernier et il faisait duo avec Lazure .
Mais cette fois le moment est venu et c'est non seulement Jean Claude Piéri qui se retire de façon définitive mais aussi d'autres membres de PSP atteints aussi par l'âge.
Il semble aussi que les relations n'ont pas toujours été excellentes avec M. Lazure ce que nous a confirmé le président Hubert Louvet.
PSP va donc se retirer de l'organisation qui incombe donc totalement à l'Amicale du Val de Somme et M. Lazure.
Contacté Jean Claude Piéri nous a répondu ainsi:
"D'abord à PSP nous n'étions pas nombreux et aujourd'hui, nous le sommes encore moins. PSP ne peut plus assumer l'organisation des 100Km..
Depuis dix ans, nous organisons cette épreuve avec l'Amicale du Val de Somme mais aujourd'hui les ressources humaines ne sont plus suffisantes.
Les 100Km c'est un travail d'un an.
Quand j'ai annoncé que je me retirais, personne à PSP n'a repris le flambeau.
Avec Dominique Lazure, cela se passe bien et nous nous téléphonons souvent. Il est très respectueux. Il me demande mon avis notamment sur le parcours et vous savez que cette année, l'arrivée ne sera plus à la Hotoie car il y a des travaux.
C'est vrai aussi que cette année, les dépenses ont été plus élevées.
Aujourd'hui, je ne pense pas que les 100Km soient menacés.
Maintenant, c'est l'Amicale du Val de Somme qui va assurer seule.
J'espère simplement que certains membres de PSP seront présents individuellement ne serait ce que dans les ravitaillements.
Enfin, mon souhait le plus cher est que l'épreuve continue".
Lionel Herbet
Ces derniers jours, le manager général de l'équipe Groupama Marc Madiot avait évoqué un sujet qui malheureusement ne concerne pas que le cyclisme.
Il faisait en effet allusion aux relations entretenues par les coureurs du peloton et pas seulement de son équipe. Il regrettait notamment le fait qu'aujourd'hui, les coureurs professionnels ne se parlent plus.
A cela plusieurs raisons: le cyclisme est devenu un sport universel et dans le peloton, on y parle toutes les langues.
L'époque aussi a changé.
Avant, les coureurs se retrouvaient après la course, buvaient un coup, bavardaient.
Aujourd'hui, il n'est pas rare que dans une même équipe on y parle plusieurs langues.
C'est le côté moderne et toutes les disciplines sont concernées.
Les coureurs ne se parlent plus et ils ont aussi du mal à parler aux journalistes .
Aujourd'hui, les coureurs se défoulent à travers les réseaux sociaux et parfois cela amène des conséquences catastrophiques.
C'est ainsi que Marc Madiot vient d'être démenti en moins d'une semaine par son coureur vedette des courses à étapes David Gaudu, 4e l'an dernier du Tour de France.
Gaudu s'est permis sur internet de critiquer et même d'insulter son propre équipier Arnaud Demare.
il y a là une forme de lâcheté. Les critiques, plutôt les graves accusations de Gaudu à l'égard de Demare sont graves, très graves même.
L'affaire a pris médiatiquement des proportions dramatiques.
Marc Madiot est tombé de haut tandis que Gaudu a tenté d'éteindre l'incendie en soulignant que ses propos avaient dépassé sa pensée.
Le mal est fait.
Gaudu et Demare auront désormais de grosses difficultés à collaborer ensemble ne serait ce qu'au Tour de France auquel le Picard avait décidé de participer avec l'accord de son directeur sportif.
Marc Madiot va tenter de recoller les morceaux. Il aura du mal tout comme Gaudu sera mal à l'aise lorsqu'il devra expliquer qu'il s'est trompé.
Pour Arnaud Demare, cela ressemble à une sorte de trahison et pardonner sera difficile.
Gaudu aurait dû, s'il avait vraiment des reproches à faire à Demare, aller le voir. Les deux hommes se seraient alors expliqués.
Il est souvent répété qu'il faut toujours laver son linge sale en famille plutôt que sur la place publique.
David Gaudu aurait dû avoir en mémoire ce vieux dicton toujours à l'honneur aujourd'hui.
Lionel Herbet
La saison cycliste a repris en France avec le Grand Prix de la Marseillaise et cette semaine l'Etoile de Bessèges.
Une épreuve qui a été créée voici un demi siècle et lance vraiment la saison.
Les coureurs piaffent d'impatience à l'idée d'en découdre et ils sont de plus très nerveux.
Il faut se faire une place dans le peloton dans lequel on note des visages nouveaux.
Et puis, il y a l'environnement qui est très important.
Ainsi ce jeudi dans la troisième étape de l'Etoile de Bessèges, en regardant le reportage télévisé sur l'Equipe 21, tout de suite, nous avons été impressionnés par le vent qui soufflait fort mais surtout les difficultés du parcours avec ces ronds points qui surviennent rapidement et contraignent les coureurs à se séparer en deux groupes au tout dernier moment.
Le peloton est sur le fil du rasoir.
Malheur à celui qui ne va pas respecter sa ligne et à plus de 40 km/h ce n'est pas toujours simple.
D'autant que certains coureurs sont parfois irréfléchis et que les motos ou voitures de directeurs sportifs prennent des risques en doublant les coureurs.
Une première chute, sans conséquence, s'est normalement produite.
La course a toutefois repris mais peu après, c'est au cœur même du peloton, qu'une chute plus conséquente est survenue.
Alors, on a assisté à une sacrée pagaille avec les coureurs restés au sol, dans l'incapacité de repartir. Certains coureurs étaient blessés et il fallait les conduire dare-dare à l'hôpital le plus proche à Nîmes.
A un certain moment, il n'y avait plus dans la course ni docteur ni ambulance.
Alors et c'est une grande première, les organisateurs ont décidé d'arrêter la course à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée.
C'est sûrement une grande première dans le sport cycliste mais nous approuvons cette décision.
On ne joue pas avec la sécurité et la santé des coureurs et nous souhaitons que si pareil fait se produit dans une épreuve amateur, la même décision sera prise.
Lionel Herbet