EDITO
Florian Rousseau: mais qu'était-il allé faire dans l'athlétisme?
C'est une bonne nouvelle pour le cyclisme et le président de la Fédération française Michel Callot et son DTN Christophe Monin, ont retrouvé avec plaisir Florian Rousseau.
Celui-ci a été un immense champion dans les années 90 brillant sur piste aussi bien dans les championnats du monde que les Jeux Olympiques.
Florian Rousseau a été nommé " directeur du programme olympique" et son objectif sera de faire en sorte que le sport qu'il a tant servi et honoré soit en mesure de ramener son quotient de médailles aux Jeux Olympiques de Paris en 2024.
Aura-t-il le temps d'être au rendez-vous? Nous le pensons car la France dispose d'un nombre important de futurs champions surtout sur piste et cela s'est vérifié récemment à Roubaix lors des championnats du monde sur piste.
"Je suis ravi de retrouver mon sport de coeur" a déclaré Florian Rousseau en prenant officiellement ses fonctions dans le Vélodrome de Saint Quentin en Yvelines où se trouve le siège de la Fédération.
En effet, cet immense champion avait été débauché par la Fédération française d'athlétisme et il a occupé ce poste durant huit années.
On a vu le résultat.
Aux Jeux de Tokyo, à l'exception du décathlonien Kevin Mayer ce fut la catastrophe.
Alors, il est évident que Florian Rousseau qui occupait la même fonction que celle qu'il aura dans le cyclisme, a été l'objet de toutes les critiques.
Normal mais c'est oublier qu'on ne passe pas du cyclisme à l'athlétisme sans aucune difficulté.
C'est du reste le mal du sport français.
En haut lieu, on estime qu'un champion de cyclisme peut devenir un cadre technique dans n'importe quelle discipline.
Erreur grossière même s'il arrive que parfois, il y ait une exception comme cela est arrivé avec l'ancien lutteur Ghalouz.
Alors, nous posons la question: Florian Rousseau n'a-t-il pas perdu huit ans? Et surtout qu'était-il allé faire dans l'athlétisme?
Lionel Herbet
EDITO
Coureur et footballeur à la recherche d'un contrat: même combat
C'est une évidence. Les moeurs qui existent dans le football ont tendance à se répéter dans le cyclisme. Un exemple précis: les renouvellements de contrats.
En cyclisme, des dates sont bien déterminées et par exemple une équipe ne peut faire signer un coureur venant d'une autre formation avant une certaine date.
C'est le même cas en football mais on le sait, si la signature a lieu à telle date, les discussions entre les deux parties remontent bien avant.
Autre exemple: celui des joueurs ou cyclistes qui parviennent en fin de contrat et ne l'ont pas renouvelé. Mais il arrive que les cas que nous présentons ne représentent pas n'importe qui mais d'authentiques champions.
A savoir par exemple le sprinter anglais Mark Cavendish et l'Espagnol Alejandro Valverde.
Deux cas différents mais ces deux coureurs sont qualifiés en ce moment de "futurs chômeurs".
Ainsi, Cavendish dont personne n'a oublié le remarquable Tour de France qu'il a disputé cet été. Avec notamment quatre victoires d'étape ce qui lui a permis de rejoindre au palmarès l'immense Eddy Merckx (34 victoires au total).
Cavendish a pu courir le Tour de France car sans équipe, il avait été l'objet d'un contrat à courte durée de l'équipe belge Deceuninck, celle du champion du monde Julian Alaphilippe. Et du coup, Cavendish qui s'apprêtait à prendre sa retraite à 36 ans, s'est mis dans la tête qu'il pourrait poursuivre sa carrière et surtout y avoir un rôle intéressant.
Le problème est que ces dernières semaines, le Britannique s'est montré gourmand et il a élevé ses prétentions financières. Lui qui était venu pour une bouchée de pain l'an dernier est aujourd'hui plus vorace pour resigner chez Deceuninck.
C'est ainsi et dans le football, c'est la même chose.
Prenons le cas par exemple de Kader Bamba qui est prêté à Amiens par Nantes. Imaginons et on le lui souhaite que Bamba réussisse une belle saison. Il reviendra alors plus fort que jamais à Nantes et sa valeur marchande aura augmenté.
Autre exemple celui de l'ancien champion du monde Alejandro Valverde, véritable modèle de professionnalisme dans le milieu mais qui est âgé de ... 41 ans. Il est le doyen du peloton mais il dame le pion à plein de jeunes qui ont autant de talent mais sûrement pas la science de la course et son sérieux.
Pourtant, les dirigeants de Movistar hésitent et ne souhaitent pas pour le moment, renouveler le contrat de Valverse, estimant qu'il est sage de raccrocher le vélo.
Mais Valverde est certain qu'il n'est pas "fini".
Alors nous comparons Valverde au joueur et capitaine de Montpellier le Brésilien Hilton, âgé de 41 ans également mais à qui le club de l'Hérault a signifié purement et simplement qu'il devait arrêter.
Hilton lui aussi un vrai modèle de sérieux, veut continuer et normalement sa carrière va se poursuivre certes à un niveau inférieur mais qu'importe.
Hilton va jouer à Béziers.
En sport comme dans d'autres domaines, l'âge n'est pas forcément un handicap mais le gage du sérieux dans tous les domaines, surtout en dehors de la compétition.
Lionel Herbet
J O 2024
Tony Estanguet veut que les J O soient spectaculaires et ouverts à tous
Il fallait s'y attendre.
Alors que nous sommes à 1 000 jours de l'ouverture des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024, il était inévitable que les grands médias parisiens rappellent cet évènement considérable.
Un évènement qui ne laisse pas indifférent le champion du monde Kylian M'Bappe qui n'a pas caché son désir de participer avec l'équipe de France aux J O de Paris.
Rappelons que son club ne l'avait pas autorisé à participer à ceux de Tokyo cet été et on sait ce qui est arrivé à l'équipe de France.
Souhaitons donc que Kylian M'Bappé soit présent à Paris le 26 juillet 2024, jour de l'ouverture.
Comme souvent, les politiques se signalent par des déclarations qui ne collent pas à la réalité.
On se souvient que le Ministre de l'Education Nationale avait déclaré cet été que les médailles des sportifs français à Tokyo étaient dues au travail effectué dans les écoles. Enorme bêtise.
Tout comme récemment, le Président de la République estime qu'à Paris, les Français ramèneront un certain nombre de médailles et là aussi, il s'agit d'un optimisme béat et n'ayant rien à voir avec la réalité du terrain.
L'Etat se mêle parfois de choses qu'il ne maîtrise pas bien.
Il semble justement qu'il n'ait pas été consulté par les maires de grandes stations de ski qui espèrent se voir confier l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver dans les années 2030.
Gros avantage, les installations existent déjà puisqu'on se souvient que la France avait organisé les J O d'hiver en 1992. La réponse est du côté du C I O.
Pour revenir aux J O de Paris, Tony Estanguet souhaite qu'ils soient spectaculaires et surtout ouverts le plus possible aux Français.
Ainsi le défilé des athlètes aurait lieu sur la Seine et non au Stade de France.
Tony Estanguet compte s'appuyer sur TERRE DES JEUX et la Somme est donc concernée au plus haut point avec ce trio: Département, CDOS et les villes d'Amiens, Abbeville, Péronne.
A Amiens par exemple, il y aurait une zone de célébration et rien de mieux que la Hotoie pour servir de cadre.
Le public français sera convié à être proche des athlètes et c'est ainsi que le marathon sera également ouvert au sportif moyen qui, s'il ne peut courir 42km , pourra s'aligner sur un 10km.
On vous le dit, Tony Estanguet veut que ces Jeux soient spectaculaires et populaires.
Lionel Herbet.
Jeux Olympiques- EDITO
Inquiétudes pour l'athlétisme français mais aussi la boxe et l'haltérophilie
Ce n'est pas un scoop mais il faut malheureusement le constater: l'athlétisme français se porte très mal. C'est d'autant plus regrettable qu'il s'agit de la première discipline qui est présente depuis toujours aux Jeux Olympiques.
Les derniers Jeux à Tokyo ont été particulièrement décevants puisque seul le décathlonien Kevin Mayer a ramené une médaille d'argent.
Un vrai cache-misère pour un sport qui a beaucoup servi pour sa notoriété au plan national.
Le pire est qu'on ne peut pas parler de malchance mais bel et bien de faiblesse au niveau fédéral.
Déjà lors des championnats du monde en 2019 à Doha, on avait constaté des problèmes relationnels à l'intérieur de la délégation française.
Certains avaient même tiré la sonnette d'alarme comme par exemple le marcheur Yohann Diniz qui avait raison puisque Tokyo a confirmé cette dégringolade.
"Il manque un vrai leader et nous allons droit dans le mur", souligne l'ancien champion du monde des 50km et qui a mis un terme à sa carrière au Japon.
Il est vrai aussi qu'en six mois la FFA a recruté deux DTN et que l'ancien champion olympique de cyclisme sur piste Florian Rousseau, chargé de la haute performance, a démissionné.
Mais pourquoi donc la FFA va-t-elle chercher des athlètes issus d'autres disciplines et ne fait pas confiance à ses techniciens qui, par dépit, s'en vont ailleurs comme par exemple la Picarde Chombart. Celle-ci se retrouve aujourd'hui dans une fédération de sports mécaniques.
Si l'athlétisme français souffre ce n'est rien tout de même à côté des drames atroces dont viennent d'être victimes deux grands champions et qui ont été assassinés.
Ainsi, l'Equatorien Alex Quinonez 3e au 200m des championnats du monde 2019 a été tué par balles dans la capitale de son pays tandis que la Kenyane Agnes Tirop 4e au 500 m des Jeux de Tokyo a été tuée par un proche.
Si l'athlétisme français ne se porte pas très bien, que dire alors au plan mondial de la boxe et de l'haltérophilie?
Le président du C I O Thomas Bach l'a répété une fois encore: ces deux disciplines sont en grand danger et pourraient, comme le karaté, ne pas figurer au programme des J O de Paris en 2024.
La raison est simple: il est reproché à la boxe et l'haltérophilie des problèmes de corruption, de dopage.
Cela ne date pas d'hier et ces deux sports essaient de se redonner une sorte de virginité, ils trainent derrière eux une réputation qui n'est hélas, pas imméritée.
L'avenir nous dira si le programme des J O de Paris comportera bien la boxe et l'haltérophilie mais il est évident que les dirigeants qui gèrent ces deux disciplines, devront se montrer impitoyables, penser plus à l'avenir de leur sport plutôt qu'à leur destin personnel.
Mais nous sommes quand même inquiets...
Lionel Herbet
Après les 100 Km de la Somme
Jean-Claude Piéri mérite le respect de tous
A l'heure où un peu partout dans les sphères sportives, on se fait du souci pour l'avenir du bénévolat, l'exemple de Jean-Claude Piéri nous interpelle et nous fait croire en des lendemains heureux.
Nous avons souvent évoqué ici même le rôle de Jean Claude Piéri qui a été le grand artisan de la réussite de cette superbe organisation de Promotion Sport Picardie: les 1000km et le Marathon de la Somme. Une compétition qui a réuni pas loin de 900 concurrents qui sont tous repartis satisfaits de l'organisation.
Jean Claude Piéri a longtemps oeuvré dans le milieu du cyclisme et au sein de PSP, il était une des chevilles ouvrières du Grand Prix de la Somme.
Jusqu'au jour où PSP ayant récupéré l'organisation de cette épreuve qui avait un moment disparu du calendrier, il a décidé de prendre à son compte cette tâche dont il ne connaissait sûrement pas l'importance du chantier.
Cette année alors que les 100Km comptaient pour les championnats de France, Jean-Claude Piéri s'est lancé à corps perdu en charge et surtout, il s'est entouré d'une belle équipe de bénévoles.
Jean Claude nous a souvent avoué qu'il avait rencontré dans ce milieu des Cent Bornards des gens magnifiques des gens qui savent dire Merci ce qui hélas, n'est pas le cas dans d'autres disciplines.
Et surtout, il s'est entouré de personnes compétentes et pour cause puisque toutes ont voici quelques années pratiqué les courses de longues distances.
Mieux que n'importe qui, ces personnes étaient les mieux placées pour se trouver aux endroits stratégiques de la course, dans les stands de ravitaillement notamment. Tous ces bénévoles avaient réunie quelques jours avant la course et ils savaient qu'ils n'iraient pas dans l'inconnu et que leur fonction serait plus facile.
Tous ces bénévoles, nous les avons retrouvés sur le parcours, à l'arrivée où chaque concurrent recevait une boisson et un ticket repas. Tout a fonctionné sans aucune anicroche et Jean Claude Piéri qui n'avait pas une minute à lui a su en fin de journée, respirer un bon coup conscient que tout se terminait bien.
Jean Claude Piéri a été le grand artisan de cette épreuve mais il faut convenir qu'il a su, au delà de ses responsabilités de CHEF, responsabiliser tous les bénévoles qui se sentaient investis d'une mission importante.
Après des semaines de travail acharné, des nuits d'insomnie, des soucis à n'en plus finir, Jean Claude Piéri peut en ce moment un repos bien mérité. Mais qu'il sache que nous l'attendons plus dynamique que jamais, dans un an pour l'édition de 2 022.
Il n'est pas question Jean-Claude que vous rangiez votre dossard au vestiaire. Coureurs, bénévoles nous comptons sur vous.
Lionel Herbet
100Km de la Somme
Camille Chaigneau ( Dijon) victorieuse sans aucune assistance
Tout comme Guillaume Ruel vainqueur pour sa première participation et qui plus est en améliorant le record de l'épreuve, chez les féminines la victoire est revenue à Camille Chaigneau qui a pris la 10e place au scratch dans le temps de 7h28'58e.
"C'était un objectif de longue date mais entre temps, j'ai eu une sélection en équipe de France de trail, avouait Camille après l'arrivée. J'avais donc mis de côté le 100 bornes mais étant donné que les championnats du monde de trail ont été reportés en février, je me suis décidé à venir à Amiens.
C'est la première fois que je viens à Amiens.
Longtemps, j'ai été en deuxième position derrière une concurrente hollandaise et je l'ai dépassée vers le 80ekm.
C'est vrai, j'ai couru sans aucune assistance mais j'ai trouvé la course sympa même si c'était parfois monotone. Toutefois, je préfère cela à des boucles de 5km."
A 34 ans, cette vétérinaire de Dijon a donc frappé un grand coup ce samedi à Amiens et ce quelques heures avant que les footballeurs de la ville ne s'imposent face à Amiens..
Le tout pour des clopinettes car au niveau de l'argent gagné, c'est tout simplement dérisoire.
Mais cela ne décourage pas Camille Chaigneau qui, cet été, a accumulé les trails dans lesquels la seule récompense, était une bière à l'arrivée.
Lionel Herbet
100Km de la Somme
Fortunes diverses chez les frères Antoine et Ludovic Dubreucq
Ils étaient deux frères au départ de ce 100Km de la Somme. Ils auront connu des fortunes diverses puisqu'Antoine a été contraint à l'abandon tandis que Ludovic est allé jusqu'au bout sans pouvoir néanmoins se mêler pour la victoire.
Avec franchise, Ludovic a reconnu que le Marathon des Sables qu'il avait récemment disputé "l'avait un peu affaibli et que ce samedi, il avait dû puiser dans ses réserves. Une leçon qu'il retiendra à l'avenir car dit-il, si le mental a été à la hauteur à l'inverse , les jambes n'ont pas tout à fait suivi.
"Nous avons longtemps couru ensemble Antoine et moi.
Mais à un certain moment, il a souffert du dos et il a dû arrêter. Il n'a pas pu redémarrer et il a été ensuite transporté à l'hôpital pour des soins.
J'étais parti pour faire un meilleur classement que 7e ( 7h18')mais je savais que finalement, je ne pouvais pas mieux faire. Le Marathon des Sables dans lequel j'avais fini 5e au général et que j'avais gagné une étape sous une chaleur torride a été quand même préjudiciable.
J'ai laissé des cartouches là-bas mais en définitive je ne suis pas déçu.
Je me suis bien bagarré et je pense avoir fait un beau parcours.
Le temps final est correct. Quant à ma course, j'ai eu un peu mal aux ischios, une sorte de petite sciatique et dans le final, j'avais les jambes qui coinçaient un peu à partir du 50e km..
Mais j'ai tenu la cadence avec des moments inégaux.
Il est certain qu'on me reverra l'an prochain avec l'objectif d'être moins émoussé physiquement".
Lionel Herbet
100Km de la Somme (Championnat de France)
Guillaume Ruel, le triomphe de la jeunesse
Dans des conditions atmosphériques plutôt favorables, sur un parcours relativement plat, Guillaume Ruel qui disputait pour la première fois une épreuve de cent kilomètres, s'est nettement imposé ce samedi sur l'esplanade de la Hotoie à Amiens.
Non seulement il est champion de France mais il améliore le record que détenait Jérôme Bellanca victorieux en 2013 et 2019 (6h42'48" contre 6h473). Bellanca qui était présent a malheureusement abandonné.
Ce jeune homme de 23 ans a sûrement ouvert une brèche car il va permettre à des jeunes de son âge de se lancer dans cette aventure qui, habituellement, était l'apanage des trentenaires voir des quadras.
Chapeau donc à ce jeune coureur qui ne présentait aucun signe de fatigue à l'arrivée et s'exprimait avec aisance devant les journalistes.
"J'ai 23 ans et j'étais venu ici à Amiens pour gagner. C'était mon seul objectif.
Cela faisait trois semaines que je me préparais d'autant que le marathon que je devait disputer en Ecosse avait été annulé.
C'était pour moi une belle occasion et je voulais surtout faire un bon chrono.
C'est vrai que j'ai un peu coincé aux environs du 75e kilomètre.
Maintenant, j'espère réaliser un meilleur temps lors des prochains championnats du monde à Berlin."
Pour le sélectionneur de l'équipe de France, ce succès de Guillaume n'est pas à proprement parler une surprise
"C'est surtout au niveau de son chrono mais nous savions qu'au niveau familial, il était plutôt formaté pour ce genre d'épreuve.
Son père a en effet été un spécialiste du 100km.
Effectivement, nous avons besoin d'avoir un renouvellement et c'est une bonne nouvelle qu'il ait réalisé cette performance. Il sera normalement qualifié pour les championnats du monde l'an prochain à Berlin".
Lionel Herbet
Après le G P de la Somme, P S P a fait le point
C'est toujours la même habitude au sein de Promotion Sports Picardie qui, cette année a repris le cours de ses compétitions à l'exception toutefois du prix Jean Renaux, annulé pour cause de COVID.
L'autre soir, dans une salle de l'hôtel de ville de Saint Fuscien, Hubert Louvet le président avec l'aide de ses adjoints a réuni une grosse partie des bénévoles qui ont apporté leur concours à l'occasion du dernier Grand Prix de la Somme dont l'arrivé à Salouel a été un vrai succès.
Hubert Louvet s'est ainsi expliqué:
"C'est vrai que tout n'a pas été parfait et il y eut quelques petits problèmes.
Nous avons néanmoins vécu cette année une belle édition du G P de la Somme.
Cela a été bien relayé dans la presse et nous avons eu trois passages à la télévision avec un départ en direct.
A tous, merci d'avoir pu organiser cette 34e édition qui voyait plus de cent coureurs au départ avec un beau vainqueur qui peu après, a remporté une étape du Tour d'Angleterre. Sans les bénévoles que vous êtes, rien n'est possible et je ne peux que me louer de vos services.
Sachez que de notre côté, nous avons toujours l'envie même si nous prenons de l'âge".
Hubert Louvet a donné rendez vous pour l'édition prochaine: soit le 11 septembre 2022.
Trois secteurs sont à l'ordre du jour: Albert, Villers Bretonneux et Abbeville et d'ores et déjà, le président de PSP va solliciter un entretien avec le président du conseil départemental M. Stéphane Haussoulier.
Notre photo: Hubert Louvet à la table d'honneur avec Henri Paul Fin, Jean Claude Piéri et Jean Louis Hely.
Lionel Herbet
100Km - Marathon de la Somme
Jean-Claude Piéri " Ce sera un grand spectacle "
Après une année blanche et sans organisation, l'épreuve va renaître ce prochain samedi 16 octobre.
Avec l'aide du conseil départemental et d'Amiens-Métropole, les 100Km et le Marathon de la Somme vont donc se dérouler sur un parcours qui ira de la Hotoie à la Hotoie mais les coureurs emprunteront aussi le chemin du bord de la Somme notamment avec des passages à Ailly sur Somme, Picquigny, Bourdon.
On le sait, cette compétition est désormais organisée par Promotion Sport Picardie avec surtout aux manettes Jean-Claude Piéri. Autres clubs qui participent à l'organisation: Amicale du Val de Somme, le comité et les clubs de la Somme.
Nous avons déjà raconté l'histoire de ce dirigeant du cyclisme (son fils Laurent a même été professionnel). Mais un beau jour, Jean-Claude Piéri a changé de braquet et il a décidé de se lancer à corps perdu dans l'organisation des 100Km de la Somme qui une fois encore vont compter pour le titre officiel de champion de France.
Ce mardi matin, avec notre ami de France Bleu Picardie Mathieu Dubrulle, nous avons rencontré au siège du CDOS à Amiens, Jean-Claude Piéri qui était accompagné de quelques dirigeants de PSP.
Jean-Claude Piéri a fait le point à quelques jours de ce grand rendez-vous et on peut affirmer que samedi, Amiens sera la capitale française de la course pédestre de grand fond.
"D'abord, l'épreuve n'a pas été plus compliquée à organiser que les autres années, souligne Jean-Claude Piéri. Mais c'est vrai que nous avions un peu perdu l'entrainement car nous n'avions rien fait depuis 2019.
L'épreuve de cette année sera absolument identique à celle de 2019.
D'abord, le 100Km compte à nouveau pour le championnat de France. En neuf années, nous aurons donc organisé trois fois le championnat de France.
Le parcours est le même et il ne comporte aucun dénivelé.
Pour le 100Km, les coureurs iront jusqu'à Lamotte Brebière puis iront à Pont Rémy avec retour à Amiens. La principale difficulté sera cette longue ligne droite avant l'Etoile. Nous aurons donc un beau parcours et il faut signaler le travail du conseil départemental qui a bouché les trous sur la route et fait en sorte que le circuit ressemble à un billard.
Une dizaine de favoris
Le plateau sera évidemment de qualité et les meilleurs seront présents.
Pour le marathon, il faudra tenir compte de la concurrence du marathon de Paris qui a lieu dimanche.
"Pour le 100Km, nous aurons au moins trois coureurs pouvant descendre sous les 7 heures et le grand favori sera Jérôme Bellanca de Blagnac et déjà vainqueur en 2013 et 2019 avec à son actif le meilleur temps 6h47'41", poursuit J.C. Piéri.
Nous aurons la présence du directeur technique qui viendra superviser les meilleurs dans le cadre du championnat du Monde des .. 24 heures.
Au plan régional, les frères Dubreucq seront là et cela nous fait plaisir.
Ludovic a été international et c'est notre favori local. Son meilleur temps est de 6h58'. Son frère Antoine sera aussi au départ".
Pas de souci avec les bénévoles
En ce qui concerne les bénévoles, Jean Claude Piéri se félicite de la présence d'anciens participants à la course et qui ont décidé d'être bénévoles.
"Je n'ai pas de problèmes de bénévoles et c'est rassurant, conclut-il. J'ai une équipe formidable et tous les clubs d'athlétisme nous aident.
Je n'ai pas eu de souci à trouver des signaleurs.
Nous aurons 260 partants aux 100Km et au marathon et il y en aura plusieurs centaines avec les courses de relais. Soit environ 900 concurrents.
En ce qui concerne le 5 Km, il va compter pour la première fois pour le championnat régional".
Visiblement, à quelques jours de ce grand rendez-vous, Jean-Claude Piéri est très confiant.
Le programme à la Hotoie
6h30: départ des 100Km (arrivée des premiers vers 13h15)
11 heures: Départ des 5 km
14h25: Départ du Marathon (relais à 3)
14h30: Départ du Marathon
17 heures: podium du 100Km
18 heures: Podium marathon
19h40: Départ du 5km championnat des Hauts de France..
Départ du marathon 6h30
Notre photo: les principaux dirigeants de PSP au siège du CDOS de gauche à droite MM. Jean Louis Hély, Hubert Louvet, Jean Claude Piéri, Jacky Crépin.
Lionel HERBET
Thomas Jordier, Luka Lomidze, Jade Psonka et Maëlly Dalmat présents à la Hotoie
Le moins qu'on puisse dire est que les 20 jeunes sportifs samariens soutenus et aidés par le conseil départemental dans le cadre des J.O. 2024 répondent présents dès lors qu'on fait appel à leur concours.
C'est ainsi que ce week-end se déroulait à la Hotoie à Amiens l'Opération SPORT 24 organisée par le CDOS.
Le vendredi, l'opération s'adressait aux scolaires avec l'aide de l' USEP et samedi, les seniors étaient concernés. Quatre futurs sélectionnés pour les Jeux de Paris (du moins nous l'espérons) avaient répondu à l'appel de Marcel Glavieux, le président du CDOS.
Tous découvraient ces terrains de la Hotoie, lieux fréquentés chaque année le 15 août par les ballonnistes.
Parmi les quatre espoirs, nous avions un athlète qui a participé cet été aux Jeux de Tokyo dans le relais 4x400m: Thomas Jordier (Amiens UC). Thomas va évidemment poursuivre sa préparation pour Paris.
Il avait à ses côtés sa partenaire de club Maëlly Dalmat, spécialiste du saut en longueur et qui rêve d'aller aux JO de Paris.
Outre les deux licenciés de l'AUC, nous avions le judoka Luka Lomidze licencié au club d'Amiens Somme Judo et enfin, la tennisman Jade Psonka.
Ces quatre espoirs ont parcouru les différents stands des comités départementaux et ils se sont adonnés notamment au basket. C'est ainsi que Thomas Jordier a laissé entrevoir de belles qualités.
Le cyclisme avait également son stand et il était tenu par le président du comité départemental Jacky Crépin. A l'heure actuelle, parmi les vingt jeunes sportifs présélectionnés dans le cadre des J O de Paris, nous n'avons aucun cycliste.
Les personnalités locales étaient présentes notamment Madame Brigitte Fouré, maire d'Amiens accompagnée de son adjoint chargé des sports Guillaume Duflot tandis que le conseil départemental avait délégué la charmante Margaux Delétré, venue à la Hotoie avec ses enfants qui iront peut-être aux Jeux de ..2032.
Lionel Herbet
Nous les avons retrouvés le lendemain de cette course qui restera longtemps dans les mémoires. Paris-Roubaix 2021 a été remporté par l’Italien Colbrelli mais ce sont surtout les conditions atmosphériques qui ont rendu la course plus dure que d’habitude.
Deux Amiénois ont participé ce dimanche à l’Enfer du Nord : Francis Van Londerseele et Gérard Frey. Les deux hommes qui ne s’étaient pas vus le dimanche sur la course étaient réunis lundi soir à Saint Fuscien pour une réunion de Promotion Sport Picardie, concernant le Grand Prix de la Somme qui a eu lieu voici quelques semaines.Francis Van Londerseele fut conseiller technique régional puis directeur sportif chez Cofidis. Il a participé à plusieurs Paris-Roubaix mais cette année, il était concerné par l’épreuve réservée aux juniors et qui s’est déroulée le matin.
Francis était pilote de la voiture du commissaire principal et donc aux meilleures places dans la course. « C’est bien simple je me suis retrouvé dans la position que j’occupe à PSP au Grand Prix de la Somme, c’est-à-dire que je conduisais la voiture du président de l’ U C I,. juste derrière le peloton. Le départ avait été fixé près de Saint Amand et nous attaquions d’entrée le tronçon pavé n°7.juste avant Wallers. Il pleuvait à seaux et les conditions étaient pires que celles des pros l’après-midi. Ce que j’ai retenu chez les juniors c’est qu’ils sont tellement nerveux qu’ils tombent avant même qu’ils n’aient rejoint les premiers pavés. Le peloton est tellement étiré au moment d’aborder les pavés que le course se passe plutôt bien. Tous les juniors participaient à leur premier Paris-Roubaix et pour eux, cette course fait partie de leur culture du cyclisme. Cela leur servira quand ils vont passer pros. Je trouve que mettre une épreuve réservée aux juniors, cela met en valeur le Paris-Roubaix mais aussi la formation.
Quant aux pros, j’ai vu la course à la télé. C’était la 4e fois que je faisais cette course des juniors et j’ai été impressionné par les Norvégiens qui ont été au-dessus de tout le monde. .Dommage que médiatiquement, on ne leur donne pas la place qu’ils méritent.«
Gérard Frey au dépannage
Pour sa part Gérard Frey participait à son premier Paris-Roubaix avec la firme Shimano et il était chargé du dépannage neutre. Un exercice périlleux : « C’est super pour moi car ce premier Paris-Roubaix va compter. Tenez ce lundi, j’ai dû nettoyer les vélos et j’ai encore de la boue. Avec Shimano, j’ai un calendrier à l’année et je suis vacataire. Tenez je fais Paris-Tours dimanche prochain. Il m’arrive aussi de faire des vacations pour Cofidis. Cette année, j’ai fait le Tour de France, el Tour de Pologne et d’autres courses.«
Gérard Frey est un vrai passionné du cyclisme, une discipline qu’il a pratiquée à l’Amiens SC. Francis Van Londerseele et Gérard Frey (notre photo) restent donc au service à la fois de leur sport mais aussi de Promotion Sport Picardie.
Pour sa part, Francis va apporter son concours le samedi 16 à Jean Claude Piéri dans le cadre des 100km de la Somme. Cette fois, il ne conduira pas de voiture mais sera sur un vélo derrière les cent bornards. Passion quand tu nous tiens !
Lionel Herbet
Gilles Jakiéla décède brutalement
C'est sur les réseaux sociaux que nous avons appris la mort brutale de l'ancien coureur du VC Saint Quentin Gilles Jakiéla.
Gilles s'était retiré dans l'Avesnois à Bousies et en tant que président du Team Bousies, il avait organisé une course UFOLEP dimanche dernier. A Bousies il participait activement à la vie associative locale.
Gilles Jakiéla avait 54 ans et pour l'ancien conseiller technique régional en Picardie Francis Van Londerseele, il s'agit d'un grand malheur pour le cyclisme".
L'ancien champion de France Eddy Seigneur a fait part à la fois de sa stupéfaction de voir partir Gilles aussi brutalement et la sympathie qu'il avait pour lui.
Dans sa carrière, Gilles Jakiéla a surtout été un bon spécialiste du cyclo cross qui, dans les années 90, était une discipline qui obtenait de bons résultats en Picardie. Mais Gilles Jakiéla au delà de ses résultats avait une excellente personnalité et il engendrait une grande joie de vivre.
La mort de Gilles Jakiéla survient quelques mois après celle d'un autre ancien coureur picard David Brunet parti également brutalement.
La photo que nous présentons est celle de Gilles Jakiéla (à gauche) lors du championnat de France de cyclo cross en 1994.
Lionel Herbet
Tokyo si loin mais Tokyo si près
Pascal Machat "Pour Redouane, Paris en 2024 en point de mire"
Dernier athlète samarien à entrer en scène aux Jeux Olympiques puis paralympiques, le sociétaire de l'Amiens Université Club, Redouane Hennouni-Bouzidi a pris la plus mauvais place, celle située au pied du podium; 4e.
Redouane avait de nombreux supporters, notamment sa maman, qui ont regardé à la télé cette finale du 1500m samedi sur le coup de midi.
Il pleuvait à Tokyo et peut-être que les conditions atmosphériques ont joué un mauvais tour à Redouane.
Nous avons demandé à son entraîneur, celui qui l'a a mené au plus haut niveau mondial, Pascal Machat de nous livrer ses impressions:
" A chaud, c'est bien évidemment la déception qui l'emporte. Même si je sais très bien ce que représente une quatrième place aux Jeux paralympiques.
Tactiquement, nous aurions peut-être pu améliorer quelques détails mais c'est toujours plus facile après qu'avant.
Je pense que fondamentalement, Redouane n'a rien à se reprocher ni à regretter.
Nous avons bossé dur pendant des mois.
Nous voulions arriver au mieux à ce rendez-vous mondial.
Je pense que Redouane était au top physiquement et mentalement.
Mais la beauté du sport est que les autres ont eux aussi tout donné pour arriver au Top le jour J.
On va maintenant se reposer un peu et reprendre le travail et ce avec autant de rigueur et de sérieux que ce que nous fait avant Tokyo.
Il nous faut gravir quelques marches en rappelant que les Jeux de Paris en 2024 sont en point de mire".
Lionel Herbet
Derniers regards sur le Grand Prix de la Somme
Le Grand Prix de la Somme qui s'est disputé dimanche a été une réussite sportive mais aussi populaire car sur le bord des routes, nous avons vu un public intéressé par le spectacle.
Aujourd'hui, nous jetons un dernier regard sur l'épreuve organisée de main de maître par Promotion Sports Picardie et il convient de remercier les bénévoles notamment les signaleurs qui ont accompli leur tâche avec dévouement:
1. Les signaleurs
Une bonne heure avant le départ, à deux pas du gymnase de la Hotoie, Jacky Crépin donne les dernières instructions aux bénévoles.
2. Le speaker et le maire de Saint Fuscien
Le rôle de speaker dans ce Grand Prix de la Somme a été tenu avec brio par Jean-Louis Gillet qui a assuré à la perfection l'absence de Daniel Mangeas retenu au Grand Prix de Plouay.
A ses côtés figure Henri-Paul Fin qui est le maire de Saint Fuscien mais surtout le plus proche collègue du président Hubert Louvet.
3. Les enfants des écoles de cyclisme présents
Sympathique la présence de jeunes des écoles de cyclisme à l'occasion de la présentation des équipes avant le Grand Prix de la Somme dimanche matin à Amiens.Il fallait évidemment respecter la situation sanitaire et c'est ainsi que deux jeunes étaient placés de chaque côté des coureurs.
4. Prise de température
C'était juste après que les coureurs aient été présentés sur le podium par Jean Louis Gillet.
. Dès qu'ils étaient redescendus et allaient enfourcher leur vélo, un officiel venait leur prendre la température.
Bonne nouvelle: aucun coureur n'avait plus de 38 de fièvre et tout le monde a pris le départ.
5. Exténués
L'épreuve a été rondement menée et à l'arrivée, les coureurs étaient vraiment fatigués. Ainsi, ces deux équipiers qui en attendant de recevoir leur prix récupèrent à l'intérieur du camion protocolaire.
6. Il a le sourire le vainqueur
La scène se passe dans le camion protocolaire quelques minutes après l'arrivée.
Le vainqueur Tom Mazzone tout souriant a retiré son maillot et il se laisse photographier avec un membre de son équipe.
7. Le vainqueur sur le podium
Tom Mazzone vient de recevoir la coupe du vainqueur de ce Grand prix de la Somme et se trouve à droite de Guillaume Duflot chargé des sports à Amiens-Métropole et du maire de Salouel ville qui a accueilli l'arrivée..
8. Tom et Henri-Paul
Toujours souriant, le vainqueur Tom Mazzone pose aux côtés d'Henri-Paul Fin maire de Saint Fuscien et numéro 2 de
P S P.
9. Tout auréolé de son titre mondial militaire
Il venait tout juste d'être champion du monde militaire et il s'était mis en évidence dans ce Grand Prix de la Somme surtout dans les Monts.
Mais à l'arrivée, Louis Pijourlet a surtout évoqué son espoir de défendre les couleurs de la France pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024 notamment sur la piste.
Louis Pijourlet s'est entretenu avec le président du comité régional olympique et sportif François Coquillat.
10. La longue échappée
Terminons ce bref panorama par une vue de course et notamment l'échappée qui a animé les grande partie de l'épreuve.
Cette échappée avait pris naissance très tôt et ce n'est qu'à quelques kilomètres de la banderole, que cesséchappés ont été repris par le peloton.
Lionel Herbet
Tokyo si loin mais Tokyo si près
Samedi, le grand jour pour Redouane Hennouni-Bouzidi
Ils étaient six représentants de notre département à participer aux Jeux Olympiques et aux Jeux paralympiques à Tokyo.
Sur les six, on sait que le nageur Maxime Grousset 4e du 100m nage libre a décidé de quitter le club d'Amiens-Métropole pour rejoindre une autre structure dans laquelle il va retrouver Michel Chrétien.
Les Jeux paralympiques ont permis à la Somme de glaner une médaille de bronze avec la rameuse du Sport Nautique d'Amiens Erika Sauzeau.
Le sixième et dernier athlète à entrer en scène est le sociétaire de l'Amiens UC Redouane Hennouni Bouzidi.
Il s'aligne au départ du 1500m ce samedi à 12h15 heure française.
Dans son message sur son compte facebook, Redouane souhaite que ses supporters soient nombreux derrière leur écran de télé pour le soulever.
Ce à quoi Guillaume Duflot, l'adjoint chargé des sports à Amiens Métropole lui a souhaité le courage nécessaire pour briller/. Même l'ancienne patineuse Fanny Cagnard lui a envoyé un message sympa avec plein d'ondes positives.
En effet, le patinage artistique a été le premier sport pratiqué par Redouane avant qu'il ne soit victime d'un terrible accident lors d'un entrainement sur la glace du Coliseum.
Pascal Machat son coach et confident
Sur un plan technique, il faut souligner toute l'importance de Pascal Machat entraîneur réputé et qui a permis à Redouane de croire de nouveau en ses chances.
Pascal Machat nous explique:
"Je travaille avec Redouane depuis deux ans c'est à dire depuis les championnats du monde qui s'étaient soldés par un échec..
Le chemin a été long car il n'était que l'ombre de lui-même à la fin de la saison 2018-2019.
Il avait réussi un temps de 4mn27s qui serait aujourd'hui un temps de passage du 3000M.
Aujourd'hui, au niveau compétition, il est bien.
J'ai essayé de travailler avec lui en mettant toujours de côté le résultat aux Jeux en lui répétant qu'il avait une obligation de moyens mais aucunement une obligation de résultat;
On a avancé sur le chemin vers les Jeux en faisant en sorte d'être au top physiquement et mentalement à l'heure H.
Je pense que nous y sommes parvenus.
Le stage préparatoire de Kobé du 15 au 23 aout s'est très bien passé et Redouane a fait de très belles séances.
Depuis son arrivée à Tokyo, nous avons allégé le programme pour arriver au jour J avec un maximum d'envie et de fraicheur.
Il a un beau jeu de cartes en mains et il lui reste à donner le maximum mais quoiqu'il arrive, Redouane n'aura rien à regretter.
L'objectif maintenant que le travail est fait : tout donner, ne rien lâcher, prendre du plaisir et quand on met toutes ces choses bout à bout, cela donne quelque chose de vraiment bien".
Lionel Herbet
EDITO
Corentin Ermenault, champion olympique 25 ans après son père
Les Jeux paralympiques ne sont pas tout à fait terminés et pour ce qui concerne notre département, il reste encore Redouane Hennouni-Bouzidi qui doit disputer l'épreuve dans laquelle il est engagé le 1500m.
Jusqu'à présent, la Somme a obtenu une médaille de bronze grâce à la sociétaire du Sport Nautique d'Amiens Erika Sauzeau. Une médaille que ne va pas revendiquer cette fois le Ministre des Sports car cette médaille, Erika ne l'a pas obtenue grâce au sport scolaire mais bel et bien grâce à son travail et à sa persévérance.
Rien que pour tout cela, Erika mérite notre respect.
Cette journée de mardi a débuté par un vrai coup de tonnerre puisque Corentin Ermenault, longtemps domicilié à Pont de Metz est devenu champion paralympique de la course contre la montre sur route avec son équipier Alexandre Lloveras.
C'est évidemment une belle satisfaction pour Corentin mais malheureusement, cette médaille ne rejaillit pas sur notre département mais au contraire sur le club d'Aix en Provence.
En effet, Corentin a décidé voici deux ans de quitter sa Picardie natale pour tenter sa chance dans un club peut-être mieux organisé et en tout cas disposant de moyens financiers plus importants.
Ce qu'avait fait avant lui le champion olympique de natation Jérémy Stravius.
Champion paralympique, un quart de siècle après son père Philippe (poursuite par équipes), l'exploit pour le père et le fils Ermenault est à notre sens, unique dans les annales du sport picard.
Ce titre paralympique est arrivé quelques jours après la poursuite sur piste qui avait été une grosse déception pour Corentin et son équipier. Ils avaient terminé 4e, juste au pied du podium mais rien ne dit du reste que Corentin ne récupèrera pas le bronze car le coureur polonais troisième de l'épreuve a été contrôlé positif à l' E P O.
Eh oui, on peut aussi se doper dans le sport paralympique.
Ce matin, bien loin de Tokyo,, nous pensons beaucoup à Philippe le père qui a dû se remémorer son succès d'Atlanta en 1996 mais aussi à la grand mère Claude qui réside à Flixecourt. et là-haut le grand père Gérard qui a si souvent accompagné Philippe le dimanche dans les courses.
Quel bonheur pour cette famille de champions, doit éprouver aussi un grand bonheur.
Le départ de Maxime Grousset
Ce mardi matin, nous ne pouvons pas ne pas relier le titre de Corentin Ermenault au départ du club d'Amiens-Métropole de Maxime Grousset.
Ce nageur, élève de Michel Chrétien, a réussi d'excellents Jeux puisqu'il a pris la 4e place du 100m à Tokyo.
C'était dans l'air du temps et depuis plusieurs semaines, nous savions que Maxime allait partir.
La nouvelle est donc officielle.
C'est un grand espoir de la natation française, surtout dans l'optique des Jeux de Paris qui nous quitte.
La constatation est sans équivoque: après Jérémy Stravius, Corentin Ermenault, Maxime Grousset et Stéphane Houdet en passe de décrocher l'or en tennis-fauteuil, à qui le tour?
En dépit des efforts conjugués du Conseil départemental de la Somme et d'Amiens-Métropole, nos jeunes champions sont sollicités par des clubs plus .. riches.
Il est parfaitement logique d'un point de vue humain, qu'ils répondent favorablement aux sirènes.
La liste des présélectionnés dressée par les instances du département est donc ramenée à 20 noms.
Fasse que la Somme ne soit pas trop dépouillée dans les mois qui vont venir.
Toujours au sujet des Jeux Olympiques. deux joueurs des Gothiques Henri-Corentin Buysse et Romain Bault pensaient bien aller aux Jeux d'hiver de Pékin. Malheureusement, l'équipe de France qui n'est plus entrainée par Dave Henderson et Pierre Pousse s'est inclinée face à la Lettonie et restera à la maison.
Pour conclure, à trois ans de Paris, il faut absolument que nos clubs se protègent et qu'ils gardent leurs meilleurs athlètes qui et c'est certain seront sollicités.
Mais faut-il que ces clubs aient vraiment les moyens.
Lionel Herbet
L'esprit olympique était présent sur le Grand Prix de la Somme
C'était une sorte de symbole ce dimanche matin sur le Parc de la Hotoie à Amiens.
Le podium avait été installé face au Pavillon Bleu et à deux pas de ce bassin qui jadis, était le théâtre des joutes en aviron organisées par le Sport Nautique d'Amiens.
Ce club est le plus ancien de la ville d'Amiens mais aujourd'hui, il n'organise plus ces Régates à la Hotoie mais sur un bassin qui jouxte les installations du club.
Alors, ce dimanche matin, il nous a été agréable de signaler que quelques heures auparavant, une sociétaire du Sport Nautique d'Amiens Erika Sauzeau avait gagné la médaille de bronze en 4 barré mixte aux Jeux paralympiques de Tokyo.
C'est même la première fois qu'une athlète samarienne revient avec une médaille de Jeux paralympiques.
Mais ce dimanche à la Hotoie, c'était le départ du Grand Prix de la Somme. Avec sur la ligne, parmi les 106 partants, des cyclistes inconnus pour le grand public mais qui sont loin d'être des novices.
Ainsi par exemple le Néo Zélandais Campbell Stewart qui portait le numéro 15 au sein de l'équipe Black Spoke Pro Cycling et revenait directement de .. Tokyo.
Oui il a bel et bien participé aux Jeux Olympiques sur piste et dans l'omnium, il est parvenu non seulement à obtenir in-extrémis la médaille de bronze mais surtout reléguer le Français Benjamin Thomas au pied du podium.
Durant toute la course, dimanche sur un parcours plus que vallonné, Stewart est resté sagement dans le peloton et à l'arrivée, il n'a vraiment pas participé au sprint et il a dû se contenter de la 14e place dans le même temps que le vainqueur le Britannique Tom Mazzone.
Un peu plus tard, c'est le nouveau président du comité régional olympique des Hauts de France François Coquillat qui se trouvait près de l'arrivée.
Elu le 3 avril dernier et succédant à Claude Fauquet, François Coquillat était venu une première fois dans notre département à l'occasion de la Journée Olympique à Samara.
François Coquillat qui vient du monde de l'escrime s'est déclaré enchanté par l'organisation de ce Grand Prix de la Somme ce qui a évidemment fait plaisir à Hubert Louvet le président de P S P..
Un coureur pense aux Jeux Olympiques mais ceux de Paris en 2024 puisque la Fédération française ne l'a pas retenu pour ceux de Tokyo (piste).
Louis Pijourlet s'est illustré ce dimanche notamment en passant en tête à chaque Mont mais il a été sacré voici quelques jours champion du monde militaire à Poitiers.
Une grande performance pour ce garçon, membre de l'équipe de France militaire et professionnel chez Pro Immo Nicolas Roux qui visera une qualification pour Paris.
Notre photo: sur le podium à Salouel, le président du comité olympique des Hauts de France François Coquillat s'entretient avec le nouveau champion du monde militaire Louis Pijourlet qui a brillé dans les Monts.
Lionel Herbet
34e Grand Prix de la Somme (Prix du Conseil départemental)
Tom MAZZONE, un Anglais très pressé à l'arrivée à Salouel
Franchement, nous avons sûrement vécu une des plus belles épreuves du Tour de la Somme dont c'était ce dimanche la 34e édition.
D'abord et il faut féliciter les personnes de PSP qui sont chargées de programmer le parcours de la course.
En sachant que cette année, il y avait après le départ de la Hotoie, un parcours à travers notre belle campagne de la Somme et ensuite huit petits tours d'un circuit tracé autour de Salouel et ma foi assez difficile pour rendre un verdict implacable.
Longtemps, nous avons pensé que l'échappée matinale serait victorieuse et irait au bout.
Dès le départ donné à 106 coureurs, nous avions un groupe d'une dizaine de coureurs. Ce groupe allait bien s'entendre si bien que l'avance avoisina les quatre minutes sur le peloton qui restait groupé et ne se faisait pas de souci.
Naïvement, nous avons cru que c'était plié. et ce fut une erreur
Pourtant cette première partie de la course, comportait de belles ascensions comme cette côte entre Courcelles et Belleuse.
Et puis cela faisait plaisir: il y avait des spectateurs sur le bord de la route et c'était réjouissant à l'heure où le cyclisme est touché par le COVID.
Dans l'échappée, les coureurs français étaient en infériorité et ils étaient deux à représenter l'équipe de France militaire.
Dans ce groupe, le tout nouveau champion du monde militaire Louis Pijourlet capitaine de l'équipe de France militaire s'intéressait surtout au classement des Monts.
A quatre reprises dans cette première moitié de course, il passait en tête et peut-être y laissa-t-il des forces pour la suite.
Cette première partie avait été marquée par quelques chutes mais aussi de nombreuses crevaisons, ces dernières sans conséquence car tout le monde reprenait sa place dans le peloton.
Peu à peu, l'avance des échappés fondait comme neige au soleil et la belle aventure prenait fin dans le dernier tour.
C'était le regroupement général à cinq kilomètres de l'arrivée et c'est tout un peloton qui se présentait au bout d'une longue ligne droite à Salouel pour le sprint.
La victoire est revenue à un Anglais Tom Mazzone qui n'est plus un espoir (28 ans) puisque cela fait une dizaine d'années qu'il milite au sein de formations anglaises la dernière Saint Piran étant professionnelle. Il a même couru vocii dix an spour uen équipe française l'EC Mayenne.
Il sera la semaine prochaine au départ du Tour de Grande Bretagne.
Derrière Tom Mazzone, on trouve Jason Tesson d'Auber et le Belge Gif d'Heygère. A noter que Jason Tesson portait le dossard 1 et avait pris la place de Rossetto que nous avions installé en tant que favori.
Classement: 1. Tom Mazzone (Saint Piran GB) les 179 km en 4h 11'09) moyenne 42,763; 2. Jason Tesson (Auber), 3. Gil d'Heygere (Tarteletto Isorex), 4. Steve Chainel (Team Legendre) etc - 40 coureurs classés dans le même temps.
Lionel Herbet
Tokyo si loin mais Tokyo si près
Erika Sauzeau, la médaille de bronze de la persévérance
Après le cyclisme sur piste qui avait raflé plusieurs médailles, l'aviron a eu ce dimanche matin sa récompense avec deux médailles de bronze.
Après Nathalie Benoit (41 ans) médaillée d'argent à Londres en skiff et cette fois en bronze, la deuxième médaille de cette journée a été l'oeuvre du quatre de pointe avec barreur mixte.
Dans cet équipage nous avons Erika Sauzeau à qui les responsables régionaux ont rendu ce dimanche matin hommage.
Erika Sauzeau c'est la persévérance car elle ne pratique l'aviron que depuis deux ans environ après avoir joué au basket en fauteuil.
Agée de 39 ans, Erika est l'équipière de Margot Boulet 31 ans, Rémy Taranto 39 ans, Antoine Jeset 39 ans et du barreur Robin le Barreau 28 ans.
Les deux femmes de ce quatuor ont seulement intégré l'équipage voici un an et demi et il a fallu beaucoup de travail notamment en stage à Villeneuve sur Lot pour parvenir à créer une véritable osmose dans cette équipe qui "a pris de l'expérience à chaque sortie, progressé afin d'évoluer ensemble le plus rapidement possible".
Antoine Jeset ajoutait "qu'il n'y avait pas de secret et que c'était beaucoup de travail, d'abnégation, de confiance et de sérénité. On s'est approprié chacun un personnage et cela nous a donné beaucoup de force".
A cet instant, c'était la 21emédaille décrochée par la délégation française à ces Jeux paralympiques et ce n'était pas terminé puisque le judo et l'haltérophilie allaient récolter aussi leur moisson de médailles.
Erika Sauzeau est sûrement la première sportive de la Somme à ramener une médaille des Jeux paralympiques.
Elle offre ainsi cette récompense à Amiens Métropole, au Conseil départemental, sa ville de Beauval mais surtout son club le Sport Nautique d'Amiens. .
Faut-il rappeler que le Sport Nautique d'Amiens est le club le plus ancien d'Amiens puisque sa création remonte en .. 1866 et que les premières régates se sont déroulées sur le bassin de la Hotoie.
Pour sa part, le président du C D O S Marcel Glavieux a déclaré
" C'est une belle récompense pour Erika qui, avec ténacité, a prouvé que le sport apporte beaucoup de réconfort dans l'adversité. Belle récompense pour sa famille pour l'avoir aidée au quotidien mais aussi pour son encadrement et son club".
Samedi matin soit la veille de la finale, Erika Sauzeau avait gagné son billet pour la grande finale avec son équipage PR 3 M4.
La course avait été parfaitement maîtrisée par la formation et à l'arrivée, il y avait même un record paralympique.
Sur les réseaux sociaux, Erika recevait de nombreux témoignages d'encouragements à commencer par ceux de Guillaume Duflot adjoint chargé des sports de la Ville d'Amiens mais aussi Hélène Lelièvre du conseil départemental.
En réalité, c'est un département en entier qui était derrière cette sportive oh combien sympathique et qui a du vaincre de nombreux obstacles avant d'arriver à ce niveau... mondial
Et maintenant, le dernier de nos sélectionnés pour Tokyo, Redouanne Hennouni- Bouzidi va bientôt entrer en scène et nous sommes évidemment tous derrière lui.
Lionel Herbet
Grand Prix de la Somme (Amiens-Salouel)
Stéphane Rossetto, dossard 1 et numéro un à l'arrivée?
Enfin, nous y voilà.
Après deux années de repos forcé, pour cause de COVID, les dirigeants de Promotion Sport Picardie se sont attelés à la tâche qui consistait à l'organisation du Grand Prix de la Somme (Prix du Conseil départemental) qui va se dérouler ce dimanche entre Amiens et .. Salouel.
A pieds on peut rallier les deux villes en peu de temps mais il y aura tout de même un parcours qui a été concocté par les habitués des parcours cyclistes.
Il faut espérer qu'il y aura de la bagarre dans un peloton qui ne comporte pas de vedettes.
Et pour cause .
En ce dernier week-end du mois d'août, au programme international et national figurent le Tour d'Espagne avec Arnaud Demare mais aussi le Grand Prix de Plouay.
Cela provoque le forfait en tant que speaker de notre ami Daniel Mangeas qui sera dimanche en Bretagne lui qui aime venir en Picardie.
Finalement, les plus connus au départ de la Hotoie ce dimanche seront certains directeurs sportifs notamment Laurent Pillon qui pilotera la voiture de la formation de Douai et Stéphane Gaudry directeur d'Auber 93.
Il nous semble du reste que cette équipe d'Auber 93 dont le grand patron est Stéphane Javalet est la plus fidèle du Grand Prix de la Somme auquel elle participe depuis sa création.
Stéphane Gaudry et Laurent Pillon auxquels nous ajouterons Francis Van Londerseele qui lui conduira la voiture du directeur de course ont disputé l'épreuve en tant que coureur dans les années 90.
Ce Tour de la Somme aura donc le mérite d'exister et il faut louer le courage des dirigeants de PSP, notamment Hubert Louvet. Ce n'est effet pas simple d'organiser une épreuve cycliste de nos jours et fasse que tout se passe bien ce dimanche.
Les mesures sanitaires seront évidemment de rigueur et il sera difficile par exemple d'approcher les coureurs. Notamment les enfants des écoles de cyclisme qui seront tenus à distance.
Au plan sportif, le numéro 1 a été octroyé à Stéphane Rossetto, leader d'Auber 93.
Ce dernier est resté une dizaine d'années chez les professionnels mais en fin de saison dernière, Cofidis n'a pas renouvelé son contrat.
Du coup, à 33 ans, Stéphane Rossetto qui est réputé pout ses qualités de baroudeur a décidé de revenir dans l'équipe de ses débuts et il a été accueilli à bras ouverts.
Stéphane Rossetto a tout simplement déclaré qu'il "revenait pour gagner des courses". .
Stéphane Rossetto pourra compter sur des équipiers de qualité tel le Picard Flavien Maurelet..
Quand on consulte la liste des engagés, nous trouvons Steve Chainel (37 ans), spécialiste du cyclo-cross mais qui a été pro sur route avec Marc Madiot puis chez AG2R.
Nous aurons aussi une cohorte de coureurs venus de l'étranger, Belgique bien sûr, Angleterre, Luxembourg et même de Nouvelle Zélande. Ne nous demandez pas leur vrai niveau.
Au départ, des formations régionales venues du CC Nogent, Saint Quentin, Douai tandis que l'Elite Sprinter Nice Métropole comptera beaucoup sur Julien Amadori mais aussi Florent Gardella et Maxime Piris.
Il est évident que les coureurs azuréens qui ne "montent" pas souvent dans le Nord de la France auront des ambitions.
Nous souhaitons par contre assister à une course animée, avec si possible des échappées mais nous ne serions nullement surpris de voir un sprint à l'arrivée à Salouel.
Ce dimanche 29 août
Départ Amiens Parc de la Hotoie à 12h20
Arrivée à Salouel Avenue du Golf à 16h36
Lionel Herbet
"SOMME 2024" donne un premier rendez-vous à Amiens les 8 et 9 octobre
C'est le cyclisme qui jusqu'à présent a offert à la France deux médailles sur trois à Tokyo et la plus belle a été obtenue ce jeudi matin par le poursuiteur Alexandre Léauté qui, il faut le reconnaître a bénéficié d'un peu de chance puisque le grand favori un Belge a été disqualifié après sa demi-finale.
Il est vraiment difficile pour le néophyte de bien déterminer le degré de paralysie chez chaque athlète sélectionné aux Jeux paralympiques.
Ainsi en poursuite avons nous vu des concurrents qui n'avaient qu'une seule jambe ce qui n'était pas le cas du champion olympique français qui bénéficie de ses deux jambes mais dont une est impuissante ou rigide.
Bref, il était vraiment agréable d'entendre la Marseillaise ce jeudi matin et ce n'est pas fini puisque Alexander Léauté est engagé dans plusieurs autres épreuves.
Même s'il n'est plus licencié dans un club picard, Corentin Ermenault le fils du champion olympique Philippe (en 1996 à Atlanta) était engagé dans la poursuite à deux avec Alexandre Lloveras.
Les deux Français ont longtemps cru qu'ils allaient monter sur le podium mais ils ont un peu craqué dans le dernier tour.
Et en définitive, Corentin et son équipier ont dû se contenter de la plus mauvaise place qui soit: 4e.
En attendant l'entrée en lice de nos deux sélectionnés Erika Sauzeau et Redouane Hennouni- Bouzidi, il nous faut évoquer la manifestation qui aura lieu le week end des 8 et 9 octobre.
Le lieu choisi est le parc de la Hotoie, à l'endroit où chaque 15 août se déroulent les finales des championnats de ballon au poing.
Ce week end entre dans le cadre de "SOMME 2024" et entre directement dans la préparation des Jeux de Paris.
Le CDOS sera chargé de l'organisation générale avec évidemment l'aide d'Amiens-Métropole, du Conseil départemental. et l'aide de l'USEP.
En un mot, ce week-end va beaucoup ressembler à la Journée olympique qui a lieu chaque année, en juin, dans le cadre de Samara.
Ce week-end sera à la fois sportif et culturel et intitulé "Impact 2024".
Quel est l'objectif de ce week-end?
Il s'agit surtout de valoriser l'idéal olympique.
Les enfants des écoles seront les premiers concernés et on attend la présence de 600 écoliers.
Comme à Samara, des ateliers seront proposés aux jeunes participants et par exemple la commission départementale Sport et Santé va directement s'adresser aux jeunes de 12 à18 ans.
Il s'agit de sensibiliser les jeunes sur les bénéfices sur la santé d'une pratique régulière du sport.
La commission Sport et Nature a aussi créé un jeu d'éducation à l'environnement par la pratique des sports de nature.
Un autre atelier a été créé et concerne surtout les valeurs de l'olympisme. Cette exposition a été spécialement louée par le CNOSF..
A la Hotoie, nous aurons aussi des ateliers quizz et citoyenneté, sur la santé, la découverte de l'environnement et celles de nombreuses activités comme cela se pratique à Samara en juin.(17 disciplines devraient être présentes)
Enfin, des présélectionnés pour les Jeux de Paris seront présents et répondront aux questions qui leur seront posées par de jeunes écoliers.
Vendredi 8 et samedi 9 octobre
Parc de la Hotoie "IMPACT 2024".
Lionel Herbet
Grand Prix de la Somme
Francis Van Londerseele dresse un constat pessimiste sur le sport
Ce dimanche, Francis Van Londerseele sera au volant de la voiture la mieux placée dans le Grand prix de la Somme, organisé par PSP avec le concours du Conseil départemental.
Il pilotera en effet la voiture du directeur de course et sera juste derrière le peloton.
Evidemment, c'est une situation qui lui sied mais ce Grand Prix de la Somme, il l'a vécu voici un quart de siècle en tant que directeur sportif que ce soit l'équipe du comité de Picardie dont il était le conseiller technique régional puis de Cofidis chez les professionnels.
Ayant pris sa retraite en tant que directeur sportif, Francis Van Londerseele qui réside toujours à Amiens, a rejoint Promotion Sport Picardie.
Il ne s'intéresse pas seulement au cyclisme mais aussi à la course à pieds puisqu'il sera de service à l'occasion des 100Km de la Somme mais cette fois à vélo pour alimenter les coureurs.
L'occasion était idéale et à la fin de la dernière réunion de PSP, dans une salle de la mairie de Saint Fuscien dont le maire est Henri-Paul Fin, nous avons questionné Francis Van Londerseele dont nous pouvons affirmer qu'il n'a pas été remplacé en Picardie.
Quand il a appris qu'aucun cycliste ne figurait dans le groupe des 21 présélectionnés pour les J O de Paris en 2024, il a paru assez désabusé..
Oui, le cyclisme traverse une mauvaise passe et il ne faut pas tout mettre sur le dos du COVID.
Le cyclisme est surtout devenu un sport dangereux et les images que les chaines de télé nous passent en boucle, n'incitent pas certains parents à pousser leurs enfants à se destiner vers ce sport.
"Ce dimanche je vais donc conduire le commissaire principal de l' U C I qui est Belge je crois, indique Francis Van Londerseele.
Il y aura aussi Henri-Paul Fin qui officiera pour Radio course et donnera les informations aux directeurs des équipes.
Normalement, je suis derrière le peloton sauf si le commissaire principal décide de le doubler et de remonter vers les échappés.
A ma place, je vois les chutes et il y a en a de plus en plus. Certaines sont très importantes et cette année, nous avons été gâtés notamment sur le Tour de France.
Les causes? Le plus souvent ces chutes sont occasionnées par le nombre de plus important de coureurs qui disposent d'un matériel moderne et qui surtout ont sur leurs épaules une énorme pression.
Ils sont donc très nerveux.
Le peloton prend beaucoup de risques.
Des coureurs n'hésitent pas à sauter des ronds points et à se faufiler sur les routes.
La moindre erreur devient fatale.
Il y a aussi le problème des freinages puisqu'avec les freins à disques, les coureurs freinent brusquement.
Cela provoque des amas de coureurs.
Les organisateurs prennent beaucoup de mesures pour la sécurité des coureurs. Ils doivent tenir compte des aménagements routiers qui créent des conditions de dangerosité du parcours. ( routes étroites, ralentisseurs et l'imprudence de certains spectateurs etc).
.Mais il y aussi l'imprudence de certains coureurs qui foncent parfois tête baissée pour la bagarre sans s'occuper du gars qui est a ses côtés.
Tout cela n'existait pas voici encore vingt ans.
Nous sommes ainsi dans un jeu de dominos.et je souhaite de tout coeur ne pas avoir à connaître un décès en course.
Mais je pense que c'est surtout le nombre impressionnant de coureurs qui peuvent provoquer des chutes
Aujourd'hui, réunir 200 coureurs dans une épreuve, c'est beaucoup trop et je rejoins Jean-François Pescheux l'ancien Directeur du Tour de France qui l'avait affirmé voici quelques années..
Evidemment, Francis Van Londerseele sera ce dimanche midi beaucoup plus serein qu'à l'époque où il était derrière son volant chez Cofidis.
Ce sera totalement différent car ce n'est pas le même métier.
Ce dimanche, je vais jouer le rôle d'accompagnateur d'un peloton alors que dans une équipe, on doit s'occuper de nos coureurs et vous êtes focalisés sur Radio Course.
Je reconnais qu'en tant que directeur sportif, on est plus stressé.
J'ai fait de nombreux Tours de la Somme et je garde un souvenir particulier en 1992.
C'était la chute de Philippe Gaumont qui revenait des Jeux de Barcelone avec une médaille de bronze.
Je me souviens qu'il avait traversé un champ de betteraves et il était retombé sur le dos.
J'avais alors quitté la course pour conduire Philippe à l'hôpital d'Amiens.
Enfin, suite aux Jeux Olympiques, je ne veux pas critiquer nos coureurs qui font le maximum.
J'espère que Paris sera plus satisfaisant.
Mais tout reste à faire notamment sur l'organisation du sport en France.
Pour le moment, nous ne sommes pas en mesure de rivaliser avec d'autres pays.
La France n'est pas un grand pays sportif et nous avons du mal à recruter car les effectifs ont tendance à baisser.
Je n'ai pas l'impression qu'il y ait en France une vraie politique sportive.
Tout commence dans les écoles mais notre retard est d'ores et déjà important. .
Vous le savez en France, on est très cocorico quand on gagne.
Mais de grâce, ne critiquons pas nos athlètes qui n'y sont pour rien."
Et nous ne parlons pas de certains de nos techniciens qui vont dans des pays étrangers.
Cela avait failli arriver pour Francis Londerseele qui avant de devenir directeur sportif dans une équipe professionnelle, avait failli partir pour .. l'Arabie Saoudite.
Lionel Herbet
EDITO
Arnaud Demare devra encore patienter
Après le Tour de France et les Jeux Olympiques, en attendant les championnats du monde sur route et sur piste (ces derniers auront lieu près de chez nous au Vélodrome Jean Stablinski à Roubaix), le calendrier du cyclisme est en ce moment très chargé.
Pour ce qui nous concerne nous attendrons avec impatience le prochain Grand Prix de la Somme à la fin du mois et organisé on le sait par PSP.
Ce mardi, nous avons pu suivre grâce à l'Equipe 21 et Eurosport deux belles courses: une étape du Tour d'Espagne et une autre du Tour du Limousin. Les vainqueurs ont été Christian Laporte de l'équipe Cofidis et Fabio Jakobsen à la Vuelta.
Ce dernier est un équipier de Julian Alaphilippe mais surtout sa victoire fait plaisir car il a subi une terrible chute l'an dernier et il a mis beaucoup de temps à revenir au plus haut niveau.
Ce mardi, le sprinter hollandais a devancé sur la ligne le Beauvaisien Arnaud Demare dont on sait qu'il a décidé de participer au Tour d'Espagne afin de faire oublier le Tour de France qu'il n'a pas terminé puisqu'éliminé au soir d'une étape de montagne dans la Grande Boucle.
Arnaud Demare avait pourtant deux équipiers pour lui emmener le sprint mais il s'est fait battre sur la ligne par Jakobsen.
Du coup, Arnaud Demare qui espère être le 10e coureur français à remporter des étapes dans les trois grands Tours, devra patienter un peu.
C'est le mal que nous lui souhaitons.
Ce Tour d'Espagne nous a valu son lot de frayeurs puisque le leader est tombé à moins de trois kilomètres de l'arrivée.
Ce leader est l'Estonien Taaramae qui se fait son trou au moment où les Slovènes dominent le cyclisme de haut niveau (Roglic et Pogacar).
Dans le Tour du Limousin, le sprint a donc vu la victoire de Laporte de Cofidis au moment où l'équipe nordiste a décidé de se renforcer avec Bryan Coquard qui espère relancer sa carrière.
C'est de plus en plus courant dans le cyclisme que de voir des transferts se concrétiser en plein été.
On se souvient que récemment Peter Sagan a décidé de terminer sa carrière au sein d'une équipe française.
Enfin, dans ce Tour du Limousin il nous plait de saluer le retour de Thibaut Pinot qui fut le grand malchanceux de ce début de saison.
Il souffre beaucoup du dos après sa chute dans le Tour de France l'an dernier. On l'a cru perdu pour le cyclisme mais l'homme est volontaire et ce mardi, après quatre mois d'arrêt, il a montré qu'il avait encore de l'enthousiasme et qu'il souhaitait encore prendre du plaisir dans le cyclisme qui reste un sport très pratiqué dans notre pays.
Lionel Herbet.
Bilan des Jeux Olympiques de Tokyo
2024 va vite arriver car la France doit se mobiliser
Avec une fin exceptionnelle pour nos équipes de handball (messieurs et femmes), le volley-ball dont c'était une grande première, l'excellent comportement de nos deux équipes de basket, on peut affirmer que les Jeux Olympiques se sont terminés en apothéose pour la France.
Mais quand on regarde un peu plus loin, on constate que la France n'a pas obtenu les résultats escomptés et qu'il faut remonter à Barcelone pour trouver un bilan aussi moyen.
Rappelez vous le Président de la République qui déclarait que nous devrions ramener au minimum 40 médailles. Le même homme qui , lors de sa visite aux Tricolores à Clairefontaine, leur avait promis de les revoir ..en demi-finale de l'Euro.
M.Macron s'est donc trompé et c'est vraiment méconnaître le sport pour oser affirmer de telles inexactitudes.
La France a brillé à Tokyo certes moins que ce que nous espérions mais il faut insister sur les progrès exceptionnels de certains pays. Notamment l'Italie en athlétisme avec l'or au saut en hauteur et le 100m. et cette première médaille d'or pour le triple sauteur du Burkina qui vit dans le Nord de la France.
Quand on y regarde de plus près, force est de constater que les grandes disciplines sont passées au travers puisque l'athlétisme et la natation n'ont ramené qu'une seule médaille d'argent, que la boxe, le cyclisme sur route sont revenues bredouilles.
Dans les sports co, le premier de par son passé et le nombre de licenciés soit le football a énormément déçu.
Pire, ce fut une véritable humiliation et Claude Onesta n'a pas hésité à mettre les dirigeants devant leurs responsabilités.
Selon Claude Onesta, le football a dégradé l'image olympique.
Il clair que pour Paris, il faudra un meilleur comportement de la part des joueurs mais aussi des dirigeants de la FFF et des clubs.
Alors faut-il être optimiste pour Paris dans trois ans?
Claude Onesta l'ancien entraîneur de l'équipe de France de handball et devenu le patron de la Haute Performance du sport français tient à relativiser les résultats et les évènements de Tokyo:
"Personne ne doit s'arrêter au soir de Tokyo" dit-il
Il est donc inquiet et en totale contradiction avec les propos tenus par le Ministre de l'Education Nationale et du Sport M. Blanquer.
Celui-ci a tenu des propos qui ont été immédiatement stigmatisés car il a affirmé que les résultats de Tokyo étaient dus au fait que le sport était pratiqué très tôt dans les écoles.
Le basketteur Evan Fournier lui a répondu et il affirme à juste titre prétend que ces résultats sont dus aux athlètes bien sûr mais surtout aux clubs et dirigeants bénévoles des disciplines.
Le sport à l'école?
Le débat est ancien et depuis toujours, le sport à l'école a été un vrai cache-misère.
On ne pratique pas suffisamment le sport dans nos établissements scolaires et nous sommes bien placés dans notre département avec l'USEP. Récemment, à l'occasion de la Journée olympique qui s'est déroulée à Samara, le responsable départemental M.Dordain indiquait que le sport scolaire n'était guère répandu.
Tout commence pourtant à l'école et il faudra une politique offensive non seulement de la part de l'Etat qui devra mettre les moyens financiers et humains mais aussi que le message soit bien perçu par les parents.
Beaucoup sont encore à penser que le sport à l'école, ce n'est pas le plus important pour leurs enfants.
Lionel Herbet
Tous ceux qui sont devenus des champions ne doivent rien à l'école mais à totu un monde de bénévoles, d'éducateurs qui oeuvrent au quotidien pour promouvoir le sport et leur discipline.
Nous partageons pleinement les propos d'Evan Fournier et espérons unen vraie prise de cosncienec dans nos écoles, collèges etc car répétosn lme, Paris c'est déjà demain.
Lionel Herbet
Souvenirs olympiques
L'énigme Albert CORAY toujours pas résolue .. 120 ans après
Dans notre livre LA SOMME DES OLYMPIQUES paru juste avant les Jeux de Londres en 2012, nous avions consacré une page à un athlète qui avait participé aux Jeux Olympiques de .. Saint Louis aux Etats Unis en ... 1904.
C'est bien loin évidemment.
Cet athlète, écrivions nous, s'appelait Albert CORAY et à Saint Louis, il avait disputé le marathon et y avait pris la deuxième place.
Soit la médaille d'argent.
A l'époque, Coray se faisait passer pour un athlète américain car l'histoire raconte qu'en cette année 1904, la France n'avait envoyé aucun athlète de l'autre côté de l'Atlantique.
Longtemps, Albert Coray put arguer du fait qu'il était Américain jusqu'au jour où un chercheur M. Alain Bouille était parvenu à démontrer que cet athlète était bien de nationalité française mais qu'il avait une licence au club Chicago Athlétic Association.
Pendant 80 ans, au palmarès des Jeux, il était bel et bien indiqué que Coray était américain et c'était donc une erreur.
Alain Bouille effectua des recherches très fouillées au terme desquelles, il s'avérait qu'Albert Coray était citoyen français et surtout né à .. Amiens le en 1881. Avant les Jeux de Saint Louis, Albert Coray avait gagné une course de 144 km entre Rennes et .. Rennes et ensuite, il avait terminé 7e de Paris-Buffalo. Il disputa aussi de nombreux marathons tant dans les rangs amateurs que professionnels.
Après avoir effectué son service militaire en France, Coray disparaissait des radars dès l'année 1903 car il était parti s'installer aux Etats Unis à Chicago.
A l'époque de la rédaction du livre, nous pensions que l'histoire de Coray était véridique même si à la Mairie d'Amiens, on n'avait pas retrouvé sa trace notamment au service de l'Etat Civil.
Autre version de ce que nous pourrions appeler le roman Albert Coray et qui nous parvient de Meursault, une cité très connue pour ses vignobles.
En effet, des recherches ont eu lieu à l'initiative d'un conseiller municipal de Meursault.
Il est d'abord écrit COREY avec un E et on apprend qu'il est né le 16 avril 1878 et qu'il est décédé le 3 août 1926.
Le futur médaillé olympique quitte la France en 1903 et devient à Chicago .. briseur de grèves.
Dans sa famille, personne n'a jamais entendu parler de lui et c'est quand même une histoire tout à fait extraordinaire.
L'énigme Albert Coray reste donc à résoudre et peut-être y parviendrons nous avant les Jeux de Paris en 2024.
Lionel Herbet
EDITO
Des signes inquiétants dans le Sport
Il y a en effet de quoi se montrer très inquiet pour ce qui concerne l'avenir immédiat du sport de haut niveau.
De Tokyo, nous parvient une information qui est vraiment inquiétante et qui n'annonce pas des lendemains heureux.
En effet, dans un hôtel au Japon, des employés d'un hôtel ont été déclarés positifs et un cluster de COVID 19 a été noté.
Huit membres du personnel de cet hôtel qui héberge l'équipe de judo du Brésil ont été testés positifs au coronavirus.
On imagine dès lors que toutes les délégations qui vont arriver ces prochains jours au Japon vont trembler et auront la peur d'être touchées.
Déjà qu'il n'y a pas de public alors vous imaginez cette crainte de voir qu'un cluster peut se déclarer dans un hôtel.
En France, les deux sujets qui défraient la chronique concernent le cyclisme et le football.
Ce jeudi matin, une descente de police s'est produite au sein de l'hôtel à Pau où toute l'équipe Bahrain-Victorious était logée. Cette police est l'office central de lutte contre l'environnement et la santé publique.
Tous les coureurs et membres de l'équipe ont été interrogés.
Que cherchait exactement cet office de lutte contre l'environnement? Surement pas du sucre et des barres de vitamine.
Nous ne le savons pas à l'heure où ces lignes étaient écrites mais il n'y a jamais de fumée sans feu et cela pourrait nous rappeler les heures sombres de 1998 avec la triste affaire Festina.
Le football n'est pas à l'abri de problèmes qui sont d'ordre financiers.
En France, les retransmissions télévisées sont aujourd'hui fixées et on sait qu'Amazon aura la part du lion avec la L1 tandis qu'apparait la chaine l'Equipe 21 pour les matches de L2. Il faudra s'habituer à ne plus voir Canal et Bein Sport.
Mais ce qui inquiète surtout c'est l'état financier dans lequel se trouvent nos clubs professionnels.
Le président de la D N C G (Direction Nationale de Contrôle de Gestion) Jean-Marc Mickeler a été catégorique.
"Le pire est à venir".
Cela n'empêche pas les présidents d'aller à la course aux renforts mais le réveil risque d'être brutal.
Le président estime que sans des réformes immédiates, le foot professionnel français court à la catastrophe.
Et nous n'avons pas du tout évoqué le sport amateur qui lui aussi souffre mais pas au même niveau puisqu'il s'agit d'une crise du bénévolat.
Lionel Herbet
Jean Claude Piéri garde, intacts, son enthousiasme et sa passion pour le sport
On ne présente plus Jean Claude Piéri qui a longtemps bercé dans le milieu du cyclisme et qui, depuis quelques années, est devenu le premier défenseur des épreuves de longues distances .
C'est ainsi qu'à P S P il est chargé de l'organisation de l'épreuve des 100Km de la Somme et c'est lors de l'assemblée générale que nous l'avons rencontré.
Jean-Claude Piéri pense beaucoup à son épreuve qui aura lieu le samedi 16 octobre prochain.
"Pour l'instant, nous sommes en pleine organisation. Tout en notant que les engagements ne vont pas très vite mais c'est normal. Nous ne sommes pas du tout inquiets car je comprends que les gens soient en ce moment dans l'incertitude.
Pour la troisième fois, ces 100Km comptent pour les championnats de France et nous pouvons accueillir des concurrents venus de l'étranger. Du reste, nous avons beaucoup de demandes qui viennent de l'étranger.
Nous travaillons avec Jean François Delassalle et l'Amiens UC.
Cela fait une dizaine d'années que nous sommes ensemble et chacun sait donc ce qu'il doit faire.
Notre épreuve nécessite la présence de deux cents bénévoles et nous allons bientôt faire le point. Nous avons la chance de pouvoir recruter ces bénévoles au sein des clubs d'athlétisme du département. C'est un bon apport.
Je suis à fond dans l'organisation mais je pense aussi à de nouvelles épreuves. et aussi de nouvelles aides car je souhaite lâcher prise bientôt.
Pour le moment, nous avons une centaine d'engagés mais les grands favoris n'ont pas encore envoyé leur engagement.
J'ajoute que nous aurons aussi un beau 5 Km.
Cette année, la F F d'athlétisme a autorisé ce genre d'épreuve Hors stade
Il s'agit de championnats régionaux sur 5 km et c'est une première. Et nous serons les premiers à organiser ce genre d'épreuve. Ce sera donc le championnat Hauts de France des 5km Hors stade."
Enfin, en conclusion Jean Claude Piéri insiste sur son enthousiasme qui est intact mais il reconnait qu'il se fatigue plus vite qu'auparavant.
"Mais en aucun cas, je n'arrêterai si je n'ai pas la certitude que quelqu'un reprendra le flambeau."
Lionel Herbet
Souvenirs
Henri-Paul Fin « Je ressens toujours les mêmes frissons »
L’autre jour, Henri-Paul Fin était heureux d’accueillir ses collègues de Promotion Sport Picardie. En effet, l’assemblée générale se déroulait dans la salle des fêtes de Saint-Fuscien, ville dont justement Henri-Paul Fin est le maire depuis mars 2020.
L’occasion était donc idéale et nous l’avons interrogé sur deux sujets : P S P et les Jeux Olympiques auxquels il a participés en 1972 à Munich. Il figurait dans l’équiep du 4x100km sur rouet.l’avD’abord, l’assemblée générale de P SP nous aura permis de nous retrouver. Cela fait plus d’un anque nous ne sommes pas vu et ceen raison du COVID. Laséparation qui aura duréplus d’un an auraété néfaste carjeremarque que certaines personnes sesotn dirigées vers d’uatre choses.Certaisn ont même été touchés. Il est certainque nous allons devoir resserrerles rangs pour retrouver uneéquipe et faire ensorte dela remobiliser. Il faudra aussi trouver des forces neuves, de nouvelles personnes jeunes defaçon a bien repartir.
Je suis de nature optimiste et je considère que si nous sommes tous sérieux, nous arriverons à reprendre toutes nos organisations. Nous avons beaucoup de dirigeants qui sont actifs mais qu’on ne voit pas beaucoup. Sans eux, je vous assure que nous ne pouvons rien faire.
Je rappelle qu’au niveau du G P de la Somme, nous avons pris la date du Prix Jean Renaux fin aout. J’espère que nous pourrons le faire car au moment où je vous parle, nous n’avons pas encore reçu les autorisations de la Préfecture mais nous le comprenons.
Je rappelle que le départ aura lieu depuis la Hotoie et l’arrivée est située à Salouel. Et le public pourra voir passer sept fois les coureurs à Salouel »
Henri-Paul Fin a aussi une pensée pour les coureurs qui sont morts sur la route cette année et c’est un vrai drame pour ce sport.
« Notre région a été très touchée, dit-il. Vous savez, tout ce qui a été fait dans les villes pour qu’il y ait moins de vitesse et d’accidents de la circulation, est un handicap pour notre sport. Tous les ralentisseurs et les ronds points sont les ennemis du cyclisme. Mais il faut aussi déplorer que les automobilistes sont parfois imprudents ».
Henri-Paul Fin évoque enfin les Jeux qui pour lui sont plus importants que le Tour de France.
Dès l’instant où se déroule la cérémonie d’ouverture, je ne veux pas la rater et je ressens les mêmes frissons qu’en 1972. Les gens me parlent souvent en me disant : tu as fait le Tour ?
Oui, j’ai participé à la Grande Boucle mais les Jeux Olympiques c’est quand même au-dessus.
Etre sélectionné et représenter la France, c’est quelque chose de formidable. Cela m’a marqué. Tout comme la réception que nous avions eu à Matignon et c’était Pierre Messmer qui nous avait reçus.
Avoir 20 ans et être reçu par le Premier Ministre, c’est quelque chose qui ne s’oublie pas.»
Lionel Herbet
Hubert Louvet "Tout est mis en oeuvre pour que le G P de la Somme ait lieu"
Les sourires étaient de rigueur lors de l'assemblée générale de Promotion Sport Picard, tenue dans la salle polyvalente de Saint Fuscien dont le maire n'est autre qu'Henri-Paul Fin, membre du club et ancien participant aux Jeux Olympiques de Munich en 1972.
Hubert Louvet est le président de PSP depuis la création de cette association dont le concept est unique.
En effet, PSP réunit des sportifs venus de tous les horizons et nous y retrouvons d'anciens coureurs, des dirigeants, des journalistes, des éducateurs etc..
Cette assemblée générale devait en principe revenir sur les manifestations de l'an dernier mais pour les raisons qu'on connait, tout a été annulé.
Pour 2021, on est optimiste quant à l'organisation du Grand Prix de la Somme mais aussi des 100 Km d'Amiens (course à pieds). Le critérium Prix Jean Renaux n'aura pas lieu et du reste un peu partout en France, les critériums seront quasiment absents du calendrier cycliste.
A PSP, Hubert Louvet qui occupe toujours des fonctions importantes au comité régional des Hauts de France est plus particulièrement chargé de l'organisation du Grand Prix de la Somme- Conseil Départemental 80 qui vient de changer de président.
Mais Stéphane Haussoulier qui a succédé à Laurent Somon ne changera pas la politique à l'égard de cette épreuve dont la dernière édition remonte à 2019 avec la victoire de Lorrenzo Manzin (Vital Concept BB Hôtels) sur un circuit qui était tracé d'Abbeville à Doullens.
Cette année, la daté a été reculée et c'est le dimanche 29 août qu'aura lieu la course dont le départ sera donné depuis le circuit de la Hotoie avec une arrivée à Salouel.
"Oui cela vraiment du bien de se retrouver. Cela faisait plus d'un an que ce n'était pas arrivé, note Hubert Louvet.
Par la force des choses, nous avons dû reculer notre course au 29 août.
Il faut savoir que le calendrier a été bousculé faute au COVID et nous avons donc dû nous fixer sur le 29 août.
J'ose espérer que notre épreuve pourra se dérouler
Nous sommes à bloc dans notre organisation et nous avons transmis le dossier à la Préfecture. et ce, quatre mois avant la course.
Tout le monde a été informé, Amiens Métropole, les communes visitées et la FFC.
Mais il ne faut pas oublier cette épée de Damoclès avec l'évolution du COVID et je dois vous dire que nous n'avons pas encore de nouvelles de Madame la Préfète.
Notre dossier est vraiment solide mais c'est finalement la commission de sécurité qui donnera le feu vert.
Le sport souffre beaucoup de cette pandémie.
Nous ne sommes pas le Tour de France mais je puis vous assurer que nous ferons le maximum car les risques sont aussi bien du côté des coureurs que du public."
Enfin, à la question: le cyclisme n'est pas représenté dans la liste des 21 espoirs présélectionnés pour les J.O. de Paris 2024, Hubert Louvet émet cette réponse:
"C'est vrai car nous avions Corentin Ermenault qui est Picard mais il n'est pas licencié chez nous. Vous savez les cyclistes comme d'autres sportifs oublient leur région et ils vont rejoindre un club qui leur promet beaucoup. Ce que je recherche par contre, c'est d'organiser régulièrement un évènement et le G P de la Somme en est un".
Notre photo: Hubert Louvet aux côtés d'Henri-Paul Fin.
Lionel Herbet
Les dirigeants de P S P se sont enfin retrouvés
Moment bien agréable que celui de ce vendredi 2 juillet dans la salle polyvalente de Saint Fuscien avec l'assemblée générale de Promotion Sport Picardie.
On le sait, cela fait un moment que PSP tient ses réunions à Saint Fuscien mais cette fois, c'était bel et bien une "première" pour Henri-Paul FIN.
En effet, depuis mars 2020, l'ancien sélectionné aux Jeux Olympiques de Munich en 1972, est devenu le maire de ce village proche d'Amiens mais dans lequel, il fait bon vivre.
Le président de PSP Hubert Louvet était donc heureux d'accueillir les membres de PSP.
Outre le fait qu'elle a permis aux uns et aux autres de se retrouver avec plaisir après tant de mois de privations, cette assemblée générale était importante en ce sens qu'il a été dressée la situation exacte des manifestations à venir et sur lesquelles nous reviendrons.
Aujourd'hui seul le Prix Jean Renaux est officiellement annulé ou du moins remis à 2022.
La date a été prise par le Grand Prix de la Somme. le dernier week-end d'août.
Jean Claude Piéri a fait le point sur les 100Km de la Somme qui compteront cette année pour le championnat de France.
Pour l'heure, les engagements ne se bousculent pas mais c'est normal car de nombreux candidats attendent que le feu vert soit officiellement donné par les autorités notamment Madame la Préfète de la Somme.
Pour l'heure et c'est normal, le feu vert n'a pas été donné.
Tout dépendra de la situation sanitaire et il ne faudrait pas qu'une nouvelle vague débarque dans notre département sinon ce serait une nouvelle annulation.
Néanmoins à PSP, l'optimisme règne et il fallait voir le sourire sur le visage des uns et des autres pour s'en convaincre.
Nos photos: le bureau de PSP et dans la salle les dirigeants.
A venir prochainement, interview de Hubert Louvet, Henri-Paul Fin et Jean-Claude Piéri.
Lionel HERBET
EDITO
La Somme sera bien représentée à Tokyo
Dans toute l'histoire des Jeux Olympiques, il semble bien que notre département de la Somme n'aura jamais eu une telle représentation que celle des prochains Jeux Olympiques de Tokyo. Et cela coïncide justement avec les efforts incontestables des élus du Conseil Départemental.
C'est ce qu'a confirmé Jean Christophe Favereaux qui est chargé de promouvoir l'action du Département dans le cadre des Jeux Olympiques de Paris en 2024.
On rappelle et à aussi c'est une "première", le Département a retenu une liste de 21 jeunes espoirs qui seront aidés financièrement jusqu'à .. Paris mais en attendant, se profilent les Jeux de Tokyo dans quelques semaines.
Et c'est avec satisfaction que nous enregistrons la présence de six athlètes qui représenteront la France aux Jeux.
Du jamais vu depuis .. Athènes en 1896.
Présent lors de la récente réunion du CDOS, au sein d'une Maison des Sports encore trop méconnue de la part du grand public, Jean-Christophe Favereaux qui est chargé de préparer 2024 en liaison avec le CDOS a déclaré :
"Le Département change de voilure et change carrément de braquet.
Les Jeux de Paris représentent une véritable opportunité et notre action pour le sport et l'esprit olympique va perdurer.
Mais il faut un CDOS plus fort et nous avons la volonté de travailler ensemble."
Justement, les liens vont continuer à se resserrer et après la Journée Olympique à Samara au cours de laquelle 450 écoliers venus de tout le département avaient pu approcher pas moins de sept espoirs, ce sera ce vendredi à la Maison des Sports une nouvelle réunion.
Seront présents les présidents des comités départements mais aussi des athlètes qui iront à Tokyo, la rameuse Erika Sauzeaux et l'athlète Thomas Jordier. Le Département a également invité deux anciens champions Marie Collonvillé et Philippe Ermenault.:
Souvent snobé par ses voisins, notre département marque donc son territoire et nous aurons au minimum six athlètes aux Jeux de Tokyo:
Enzo TESIC, Maxime GROUSSET, Mewen TOMAC (natation)
-Thomas JORDIER (athlétisme)
Erika SAUZEAU (aviron paralympique)
Redouane HENNOUNI- BOUZIDI (athlétisme)
Lionel HERBET
ls ont fait la gloire du sport samarien
Philippe ERMENAULT, le chef de bande d'un quatuor magique
Comment ne pas démarrer cette rubrique à quelques jours du départ des Jeux Olympiques de Tokyo, avec ce premier article consacré à Philippe Ermenault.
Personnage désormais historique du sport de la Somme et au delà de la Picardie et évidemment de la France.
Nous l'avons déjà souligné, notre département n'a jamais eu la chance d'avoir un champion olympique à titre individuel. L'athlète qui a frôlé au plus près la médaille d'or est justement Philippe Ermenault mais cela fera partie d'un autre article.
Aujourd'hui, c'est le Philippe Ermenault champion olympique de poursuite par équipes qui nous intéresse.
Le Philippe Ermenault qui était incontestablement le leader de ce quatuor magique qui comprenait deux autres Picards et un Parisien.
Mais Philippe Ermenault possédait une expérience supérieure à celle de ses équipiers pour la raison toute simple que c'était un vrai poursuiteur à la fois au plan individuel et par équipes.
Nous sommes aux Jeux Olympiques d'Atlanta en 1996.
Des Jeux qui verront la Picardie se mettre en avant car nos athlètes régionaux vont ramener plusieurs médailles au point que le grand patron du C I O, l'Espagnol M. Samaranch dira plus tard "que la Picardie est la première région sportive au monde".
Au lendemain de la poursuite individuelle, Philippe Ermenault dispute la finale par équipes avec deux autres Picards Francis Moreau et Christophe Capelle et le Parisien Jean Michel Monin qui a été préféré au dernier moment au Normand Cyril Bos.
Le choix a été douloureux mais il a été décidé par l'entraîneur national Jacky Mourioux.
En finale, les poursuiteurs français sont opposés aux Russes et ils vont s'imposer en 4mn5s 930 soit le nouveau record olympique.
C'est d'autant plus exceptionnel que nos quatre poursuiteurs n'ont appris à courir ensemble qu'un mois auparavant. Par exemple, Christophe Capelle et Francis Moreau avaient beaucoup couru sur route et même participé en partie au Tour de France.
Philippe Ermenault est évidemment heureux et il déclare après cette finale:
"C'est bien plus beau à quatre" en appliquant cette maxime "un pour tous et tous pour un".
A Picquigny, son village natal, la population est évidemment enchantée et dans les rues du village, alors qu'il fait nuit, des voitures sillonnent les rues du village et font un boucan extraordinaire.
Ces supporters de Philippe veulent, à des milliers de kilomètres d'Atlanta, participer eux aussi, à la joie de cette médaille d'or.
A son retour, Philippe Ermenault est fêté comme un roi et il reçoit un accueil exceptionnel dans son village de Picquigny.
Dans la salle de l'hôtel de ville de Picquigny, un quart de siècle plus tard, la photo géante de Philippe Ermenault trône aux côtés de celle du Président de la République.
Enfin, dernière précision: si Philippe Ermenault a porté à ses débuts le maillot du club local Samara UC, au moment où il devient champion olympique, il est licencié à l' U C Liancourt.
Notre photo: Philippe Ermenault sur la première page du livre que nous lui avions consacré en 1997: De Picquigny à Atlanta.
Lionel HERBET
EDITO
Au Tour de France, les chutes sont plus dangereuses que le COVID
"Un vrai jeu de massacres", telle est la phrase prononcée par un reporter de France 2 lorsqu'il a commenté le nombre important de chutes survenues depuis le début du Tour de France.
Des chutes qui ne sont pas le fait systématiquement des coureurs mais qui trouvent leur origine dans l'état des routes, l'imprudence des spectateurs comme cela a été déploré au cours de la première étape.
Les organisateurs sont aussi un peu responsables car ils ont autorisé certains parcours alors qu'ils étaient manifestement dangereux mais il ne faut pas oublier l'aspect financier. .
On voit trop souvent des routes très étroites; sinueuses, des bas côtés dangereux, un public qui veut voir au plus près les coureurs.
Quitte à prendre des risques inutiles.
Juste après l'arrivée ce lundi à Pontivy, Marc Madiot qui a un blessé dans son équipe Groupama, le Picard Arnaud Demare, a poussé une fois de plus un vrai coup de gueule.
Il a dramatisé la situation et a dit que s'il était le père d'un jeune garçon, il ne voudrait pas qu'il fasse du cyclisme.
Ce sport est plus que jamais dangereux et quand on entend Julian Alaphilippe, avouer "qu'il est content d'être arrive en un seul morceau", on mesure le danger qui pèse de plus en plus sur le cyclisme.
Marc Madiot reproche à ceux qui gouvernent le cyclisme de ne pas écouter les anciens et qu'il faudra un jour faire en sorte que les oreillettes disparaissent de l'échiquier.
Fasse que les blessés de ce lundi les Demare, Roglic etc notamment puissent repartir ce mardi.
Dans ce Tour de France, les organisateurs prennent des mesures très strictes sur le COVID et c'est très bien.
Nous aimerions qu'ils soient plus vigilants sur l'état des routes dont certaines seraient tout juste bonnes pour accepter une épreuve régionale. Sinon comme le craint hélas Marc Madioit, nous courons tout droit vers une catastrophe.
Lionel Herbet
Une pancarte d'une grande stupidité
Il n'a pas fallu attendre bien longtemps pour assister au premier drame sur les routes du Tour de France.
Ce samedi lors de la première étape, une chute énorme a pris des proportions que nous considérons comme dramatiques.
En effet, par la faute d'une spectatrice stupide, des coureurs se sont retrouvés au sol et certains sérieusement blessés ont été contraints à l'abandon.
Certes, nous comprenons parfaitement que le public veuille se trouver sur les bords de la route pour voir passer les coureurs. Mais dans ce cas précis, il s'agit d'une spectatrice dont nous ne sommes pas du tout certains qu'elle aime vraiment le sport cycliste.
Sur les images, on la voit en effet brandir une pancarte en tournant le dos à la route.
Ce qu'elle voulait, c'est que les caméras des télévisions puissent la filmer. Le spectacle sportif, elle s'en foutait complètement.
La stupidité et la bêtise humaine sont donc présents sur les bords de la rouet.
Jadis quand le public encourageait les coureurs, il le faisait dans les règles sans mettre en danger les coureurs.
Du moins en France car en Italie par exemple, dans les cols, il était fréquent que des spectateurs poussent dans le dos leurs favoris. Mais il n'y avait pas danger comme cela est arrivé samedi.
Mais depuis que la télévision est partout présente, nous avons affaire à des gens qui veulent non pas encourager les coureusr mais être sur le film de l'étape.
Dans le cas de l'étape de samedi, la spectatrice très courageuse a pris la fuite et on espère bien sûr la retrouver au plus t^to car elle devra répondre devant la Justice.
En effet, ASO a porté plainte ce qui est une première dans l'histoire du Tour de France. Il faut que les coureurs puissent exercer leur métier sans danger.
Imaginez un terrain de football envahi pendant un match par des supporters?
Lionel Herbet
Le cyclisme et le comité de la Somme bien présents à Samara à la Journée Olympique
Pour la première fois depuis sa création, le comité de la Somme de cyclisme avait décidé d'être présent à l'occasion de la Journée olympique.
Celle ci se déroule un peu partout en France le 23 juin et pour ce qui concerne la Somme, le site retenu est celui de Samara.
Un cadre à la fois prestigieux et historique mais aussi de qualité car la nature est partout présente.
Sans oublier l'excellent accueil de la directrice Patricia Marchand.
Cette journée est organisée par le CDOS (comité départemental olympique et sportif) et les comités départementaux qu'ils représentent une discipline olympique ou non se font un plaisir d'être présents car cette journée permet de réunir sur le site plus de 450 élèves venus de tout le département.
Evidemment, chaque classe présente ne peut découvrir toutes les disciplines dans une même journée mais pour ce qui concerne le cyclisme, nous avions les gamins représentant les classes suivantes: Association USEP d'Harbonnières, Association USEP Oust-Marest, les petits druides, Association USEP de Combles et Association USEP Doingt-Flamicourt Mesnil Bruntel.
Tous ces jeunes ont découvert le B M X sur un parcours parfaitement préparé par Jacky Crépin, le président du comité départemental et membre du CDOS et les membres du comité. Avec pour Jacky Crépin, l'espoir que le cyclisme ait la chance d'avoir un jeune qui serait appelé à figurer dans la liste des jeunes athlètes susceptibles de représenter la France aux Jeux Olympiques de Paris.
Lionel Herbet
EDITO
Le cyclisme sport d'équipe, Cavagna a démontré le contraire
Ces dernières saisons, au départ du championnat de France sur route de cyclisme, il ne fallait pas chercher bien loin pour trouver le coureur qui endosserait le maillot tricolore.
En effet, les équipes Groupama-FDJ et celle d'AG2R-Citroën alignaient une armada de prétendants susceptibles de franchir la ligne d'arrivée victorieusement.
Il était alors démontré que ces deux équipes dominaient la situation et que surtout elles faisaient la loi dans le peloton.
Il était quasiment impossible de s'extirper et à l'arrivée, on voyait souvent un coureur de ces deux formations s'imposer. Notamment le Beauvaisien Arnaud Demare qui a été trois fois champion de France.
Le travail d'équipe primait alors avec le respect des consignes dictées par le directeur sportif.
Mais dimanche à Epinal, dans des conditions atmosphériques difficiles, ce championnat a tourné au fiasco pour les deux grandes formations de Marc Madiot et Vincent Lavenu.
La victoire est revenue à Rémi Cavagna équipier du champion du monde Julian Alaphilippe.
Cavagna était, au départ, un des trois coureurs de la formation belge Deceuninck-Quick Step, le troisième étant le Nordiste Florian Sénéchal.
Il s'avère que ces trois coureurs n'avaient pas de consigne particulière. Seulement, Cavagna a eu le flair de considérer qu'une échappée lancée très tôt pouvait aller au bout. Mieux, Cavagna champion de France du contre la montre en 2020, n'a pas voulu attendre le sprint final et il est parti seul à une dizaine de kilomètres de l'arrivée.
Il n'a donc pas volé son maillot de champion de France.
Ainsi, un coureur français est devenu champion de France alors qu'il défend une équipe belge.
Cavagna a prouvé que dans une course d'un jour, l'esprit d'équipe n'est pas forcément une priorité. Evidemment, dans le Tour de France, il y aura un leader qui sera protégé et c'est logique.
Maintenant, les regards se tournent vers la Bretagne car samedi, ce sera le départ du Tour de France.
Qui mieux que Bernard Hinault peut donner un avis ?
Le Breton est le dernier Français à avoir remporté la Grande Boucle. Doit-il craindre qu'un compatriote ne le rejoigne au palmarès? A notre avis, il peut dormir tranquille.
Pour être honnête, à l'heure actuelle, aucun coureur français ne semble en mesure de s'imposer sur les Champs Elysées.
Le dernier lauréat Tadej Pogacar sera encore le grand favori avec son compatriote slovène Primoz Roglic mais n'oublions surtout pas les Sud-Américains le Colombien Egon Bernal et l'Equatorien Richard Carapaz.
Nous allons par contre souffrir de voir se trainer l'Anglais Chris Froome dont le courage est méritoire mais qui visiblement n'a jamais récupéré de sa terrible chute dans le Dauphiné voici deux ans..
Lionel Herbet
OUVENIRS
Revivre les grands exploits des athlètes samariens aux Jeux Olympiques
Dans quelques jours, vont se dérouler les Jeux Olympiques de Tokyo.
Il semble bien que rien n'arrêtera les organisateurs qu'ils soient membres du C I O mais aussi du gouvernement nippon.
Il faut savoir que la population, dans son ensemble, n'était pas désireuse de recevoir des athlètes mais surtout des spectateurs venus de tous les pays du monde et qui auraient pu contaminer la population de Tokyo.
Il ,n'en sera rien car en définitive les mesures sanitaires qui sont prises sont plus que drastiques.
On peut affirmer que les athlètes devront rester dans leur chambra qu'ils ne quitteront que pour aller s'entrainer ou participer à leur épreuve.
L'ambiance si particulière et si appréciée des athlètes de se retrouver dans le village olympique et de prendre parfois leur repas ensemble, est une image qui appartient, pour le moment, au passé.
Chaque jour, les athlètes seront systématiquement contrôlés et l'objet d'une grande surveillance .
Cette année, les Jeux Olympiques n'auront donc rien à voir avec les précédents et bien sûr pour les amoureux de cet esprit olympique que nous sommes, c'est la déception qui prédomine.
Les Jeux Olympiques sont ce qui se fait de mieux dans le sport universel et de haut niveau.
Une médaille d'or est évidemment rarissime, inaccessible même pour un sportif de haut niveau et c'est ainsi que pour ce qui concerne le département de la Somme, depuis 1896, soit la renaissance des Jeux Olympiques modernes grâce au Baron Pierre de Coubertin, aucun sportif n'a gagné une médaille d'or, au plan individuel s'entend.
Pourtant, ils furent un ou deux et encore à frôler cette récompense suprême et nous pensons évidemment au cycliste sur piste Philippe Ermenault lors des Jeux Olympiques de 1996 à Atlanta et nous y reviendrons un peu plus tard.
Par contre, certains ont connu le bonheur d'être champions olympiques par équipes et nous les citons volontiers: Philippe Ermenault, Christophe Capelle (cyclisme sur piste), Marc Roguet (sauts d'obstacles par équipes) et Jérémy Stravius (natation). C'est évidemment peu et nous espérons sincèrement qu'un sportif samarien sera soit à Tokyo soit à Paris dans trois ans champion olympique au plan individuel.
Le chemin est évidemment long qui mène des débuts jusqu'au sommet et nous en profitons pour saluer comme il se doit, le Département de la Somme qui a lancé son initiative SOMME 2024 en aidant financièrement de jeunes athlètes susceptibles de défendre les couleurs de la France à Paris.
On sait qu'il est difficile de concilier à la fois les études et le sport de haut niveau quand on est jeune et quand l'athlète est entré dans la vie active, qu'il a charge de famille et on devine que c'est très difficile.
Certes, l'aide du Département est minime mais elle a le mérite d'exister.
Régulièrement, nous allons donc nous plonger dans le passé et rappeler les grands exploits des athlètes samariens à l'occasion des Jeux Olympiques.
Nous débuterons évidemment par nos quatre champions olympiques par équipes.
Lionel Herbet.. .
Souvenirs:
Novembre 2 001: Jean-Louis Duquesnoy pousse un grand coup de gueule
Cela fait seulement vingt ans mais on pourrait croire que c'est encore plus lointain.
En cette période de mutations (novembre 2001), le club de l'AC Amiénoise, club formateur s'il en est, présidé par un dirigeant de grande qualité Jean Louis Duquesnoy va perdre un de ses meilleurs éléments: Jérémy Dartus qui, à cette époque, était considéré comme un grand espoir.
Ce qu'il prouvera dans les années suivantes au C C Nogent puis en intégrant une structure professionnelle avant qu'il ne se fasse faucher à l'entrainement, par un chauffard imbécile.
En ce mois de novembre 2001, le départ de Jérémy Dartus pour le C C Nogent met en lumière un point de règlement important: le club qui perd un espoir doit-il toucher comme cela se pratique en football, une indemnité de transfert?
On peut répondre par la négative car tenez-vous bien,, à cette époque, l'A C Amiénoise va recevoir la somme royale de .... 1023 euros.
"Le ridicule ne tue plus, avions nous alors écrit. A force de voir partir ses meilleurs espoirs sans qu'une quelconque reconnaissance des autorités ne vienne ensuite, il est normal que le président Jean Louis Duquesnoy finisse par craquer.
C'est ce qu'il fit effectivement en écrivant directement au président de la FFC M. Pitallier.:
"Je suis président de mon club depuis 23 ans.
J'ai siégé durant douze ans au comité de Picardie dont huit à la présidence de la commission technique.
Je suis licencié à la F F C depuis 37 ans et titulaire d'un B F 3.
Durant dix ans, j'au couru en Première catégorie.
Notre club est le meilleur en Picardie au niveau de la formation. Mais la FFC fait preuve de peu de considération pour les clubs qui forment des jeunes. Elle a diminué l'indemnité de formation qui va désormais aux comités régionaux. Chaque année, nous sommes pillés et cette année, encore plus.
Je pense qu'augmenter les indemnités de formation au lieu de les diminuer aurait été une mesure de reconnaissance envers les clubs qui forment".
Jean Louis Duquesnoy était donc amer et même désabusé. Il faisait aussi observer que jamais son club n'avait déploré un cas positif.
Lors de l'assemblée générale qui s'était déroulée à Villers Bocage, le constat dressé était le suivant: l'AC Amiénoise était le premier club du département de la Somme et nous posions alors cette question: cette passion des dirigeants et des éducateurs ne risque-t-elle pas de s'éroder à la longue"?
Le ras le bol de Jean Louis Duquesnoy allait plus tard avoir des conséquences irrémédiables: son club disparaissait et lui quittait notre région.
Lionel Herbet
Le rôle de l' U S E P à la 10e édition de la Journée Olympique
Ils seront environ 450 élèves venus de tous les coins du département de la Somme sur le site de Samara afin de participer mercredi 23 juin à la 10e édition de la Journée Olympique.
Une manifestation qui tombe bien, nous l'avons déjà signalé puisque située à quelques jours du début des Jeux Olympiques de Tokyo et à un moment où il faut le reconnaître, les mesures sanitaires se sont assouplies.
D'abord une précision importante: cette journée olympique qui concerne de nombreuses disciplines ne pourrait se dérouler sans l' U S E P qui est une fédération concernant les élèves des classes primaires et dont les licenciés ont ainsi le pouvoir de démarrer la pratique sportive.
Dans la Somme et durant de nombreuses années, un homme s'est battu pour défendre l'idéal de l'USEP: Serge Frigul. Ce dirigeant hors pair s'en est allé voici quelques semaines à 93 ans et nul doute que son souvenir planera à Samara. .
Aujourd'hui, l' USEP est partie prenante dans cette 1Oe édition de la Journée Olympique.
Précision importante: tous les établissements scolaires du département ne sont pas rattachés à l' USEP.
C'est dommage mais cela prive surtout les élèves qui ne peuvent disputer des compétitions officielles.
Cela ne veut toutefois pas dire qu'aucune activité physique n'est faite au sein d'un établissement scolaire et par exemple à Picquigny, où l'USEP n'est pas présente, il est initié le ballon au poing grâce aux efforts conjugués de la Fédération française et l'école locale.
Avant cette journée du 23 juin, nous sommes allés à la rencontre des deux principaux responsables de l' USEP Somme: Frédéric Dordain, le président, originaire de l'Oise et fils de journaliste ainsi que Vincent Théo le délégué départemental.
"En tant que président, mon rôle est d'accompagner le délégué départemental Vincent Théo, indique Frédéric Dordain.
Notre objectif est d'être le plus proche des enfants. et des comités de circonscription.
Il faut aussi assurer le lien avec l'Education Nationale et nous travaillons vraiment en parfaite harmonie.
Certes, nous sommes implantés partout dans la Somme mais il faut le reconnaître, :nous n'avons que 30% des écoles qui sont affiliées.
L'avantage est cependant que dans le département, nous n'avons pas de zone blanche.
La mission que nous avons est donc d'aller rendre visite dans les établissements où l'USEP n'est pas présente et leur signaler ce que nous pouvons leur apporter, leur faire découvrir des activités et à mettre en place différents projets.
Dans le cadre des JO 2024 et de l'opération Campus 2023, nous venons d'embaucher une jeune personne Léa Leroy qui sera chargée d'aller dans les établissements scolaires afin de les amener vers nous..
Enfin, Frédéric Dordain insiste beaucoup sur les mesures sanitaires qui devront être respectées le 23 à Samara.
"Elles sont très importantes. Nous avons ainsi demandé à chaque comité départemental de nous envoyer son protocole qui sera respecté. Je prends l'exemple du judo. Ainsi, à chaque roulement, les tatamis seront désinfectés. Nous ne voulons prendre aucun risque de contamination et nous souhaitons qu'après chaque exercice, les enfants portent le masque. Il y aura aussi un sens de circulation afin qu'il n'y ait aucun croisement".
Mercredi 23 juin à Samara
Notre photo: Frédéric Dordain, à gauche et Vincent Théo, les deux grands animateurs de l' U SE P dans la Somme.
Lionel Herbet
Edito
Le cyclisme est vraiment une grande et belle famille
Enfin!
Nous avons pu lire des articles sous la rubrique Cyclisme et pour ce qui concerne la Gazette des Sports , notre jeune ami Quentin Ducrocq a parfaitement retracé la manifestation qui s'est déroulée ce dimanche à Neuville les Loeuilly et le Parc de la Hotoie à Amiens.
Il s'agissait de rendre un hommage, un de plus pourrions nous ajouter, à un cycliste tué lors d'une sortie d'entrainement et dans le cas précis, il s'agissait d'un chauffard.
Le malheureux coureur Kevin Berthou était âgé de 30 ans et on imagine dans quelle détresse se trouve aujourd'hui ses proches.
C'est une mort injuste car survenue à un moment où on ne s'y attend pas du tout.
Quand un accident arrive en course, on peut invoquer d'autres raisons dues à la compétition mais là, ce choc brutal s'est produit sur une route normale avec un coureur qui s'entraîne et en face un "fou" qui ne sait plus ce qu'il fait car il est sous l'emprise de produits stupéfiants. Avant Kevin Berthou, un autre coureur était mort à l'entrainement , le jeune Paillard d'Abbeville.
Il est réconfortant que les clubs cyclistes et notamment ceux de l' UFOLEP aient rendu hommage à Kevin Berthou.
Maintenant est-ce que la mort de Kevin Berthou est la dernière?
Nous posions exactement la même question voici une trentaine d'années et du reste récemment nous avons consacré récemment un article sur ce phénomène du danger du cyclisme qui reste plus que jamais un sport dangereux.
Comment voulez-vous qu'aujourd'hui, des parents permettent à leurs enfants de pratiquer un sport passionnant?
Du reste, ce problème intéresse les hommes politiques et nous pensons notamment à Alain Gest, Président d'Amiens-Métropole qui vient de saisir le Conseil d'Etat sur les aménagements cyclables. Des aménagements qui sont plus que jamais en ville.
Maintenant, le cyclisme amateur a repris ses droits avec ce week-end le prix de Nogent et les Deux Jours d'Amiens Métropole à Guignemicourt tandis qu'au plan professionnel, le Giro a laissé la place au Dauphiné puis en ce moment le Tour de Suisse.
Soit le prélude au Tour de France qui s'annonce passionnant pour la victoire sur les Champs et nous prenons les paris, ce sera un coureur étranger qui s'imposera .
Lionel Herbet
EDITO
Paris suspects en sport sont aussi graves que le dopage
Ainsi donc nous venons d'assister au premier grand scandale du tournoi de tennis de Roland Garros.
Une joueuse russe Yana Sizikova a été placée en garde à vue ce vendredi et l'affaire est grave puisqu'elle a fait en sorte que des policiers viennent s'adresser à la joueuse russe. Que lui reproche-t-on?
D'avoir tout simplement faussé un match en double .. l'an dernier à Roland Garros.
Les enquêteurs ont pris leur temps mais on sait que dans ce genre de scénario, il est difficile de trouver rapidement la vérité.
Comment peut-on reconnaître vraiment qu'un sportif de haut niveau lève le pied ou n'aille pas au bout de ses possibilités pour gagner.?
C'est ce qui est arrivé à la Russe et il est évident que l'affaire fait grand bruit dans le monde du tennis. Soyons néanmoins rassurés: tous les joueuses et joueurs français qui ont été éliminés avant le 3e tour l'ont tous été de la façon la plus régulière. Ils n'ont rien fait de répréhensible pour perdre leur match.
Les paris truqués en tennis, c'est un vieux serpent de mer car ce n'est hélas pas la première fois fois que nous assistons à ce triste spectacle.
Les paris truqués n'existent pas qu'en tennis et on se souvient que le plus grand joueur de handball Karabatic avait été impliqué dans une affaire de ce genre.
Pour oser une comparaison avec d'autres fléaux du sport, le dopage est également grave. A notre sens, il est évident que les deux doivent être logés à la même enseigne. Se doper, c'est améliorer ses performances, reculer ses limites alors qu'à l'inverse, truquer un match de tennis c'est tout simplement tout faire pour ..perdre. Soit la négation du sport et nous vomissons les deux.
Lionel Herbet
SOMME 24
Stéphane Haussoulier
"Rassemblés autour d'un projet fédérateur"
Le président du conseil départemental de la Somme Stéphane Haussoulier l'a volontiers reconnu lors de la présentation officielle du projet SOMME 24, il n'est pas sportif.
Mais qu'importe, il a tout de suite décidé de se plonger dans ce projet ambitieux qui consiste à aider de jeunes athlètes susceptibles de participer aux Jeux Olympiques de Paris en 2024. Et en n'oubliant pas que notre département n'étant pas très éloigné de Paris et sa banlieue, nous aurons un rôle à jouer. Certaines de nos installations comme le Coliseum, la Licorne et le terrain de hockey sur gazon a Amiens pourraient fort bien accueillir des délégations étrangères venues préparer les J.O.
Dans son discours de bienvenue l'autre jour au Coliseum, le président Haussoulier a tenu à rappeler que le Département, le CDOS et Amiens-Métropole étaient également concernés par ce beau projet.
"Ce projet nous rassemble autour d'un projet fédérateur qui nous fait tous vibrer: les Jeux Olympiques et Paralympiques.
Ce projet nous permet aussi d'annoncer la stratégie du Département. L'échéance olympique ne saurait être uniquement un évènement autocentré autour de Paris et c'est la raison pour laquelle la Somme souhaite également être un acteur.
Dès janvier 2020, la Somme a obtenu le label TERRE DES JEUX.
Notre collectivité est désormais lancée dans un marathon dans lequel il ne souhaite pas avancer en solitaire.
Avez-vous vu déjà un champion olympique décrocher la médaille d'or sans être entouré d'un coach et d'une équipe aux conseils avisés? Pour préparer les Jeux de 2024, le Département va s'appuyer sur de nombreux partenaires car seul, on va loin et ensemble on est plus fort.
C'est pourquoi la Somme souhaite associer tous les territoires et rassembler tous les Samarisn autour de la stratégie SOMME24."
Dans cette opération, les communes et les collectivités samariennes sont concernées."
En outre, dans le Département, 18 collèges sont concernés surtout ceux qui ont obtenu le label Générations 2024. Le grand public, les acteurs du tourisme seront bien sûr concernés car il faut s'attendre à l'afflux de nombreux touristes et notre département a de nombreuxno atouts. Enfin, le mouvement sportif est aussi appelé à jouer un rôle important.
Poru le président Haussoulier rappelle que la stratégie s'appuie sur deux axes: sportifs et touristiques.
Enfin au plan purement sportif, le président a indiqué que si aux Jeux la France avait un porte-drapeau, cette fois la Somme aura 21 ambassadeurs pour 2024. 21 jeunes âgés de 16 à 38 ans, licenciés dans un club de la Somme et qui représentent une dizaine de disciplines notamment l'athlétisme et la natation.
Chaque membre devra participer aux animations du département en milieu scolaire ou associatif mais en contre partie, recevra une somme de 2500 euros par ans.
Lionel HERBET