Il semble donc que, pour les Jeux Olympiques de 2 024, le CIO aura un choix très simple à effectuer le 13 septembre à Lima.
Il devrait normalement choisir entre Los Angelès et Paris.
En effet, depuis quelques mois, nous avons assisté au retrait de villes candidates qui ont fait le constat suivant : elles ne pourraient être à la hauteur de l’évènement surtout pour des raisons financières.
Après Boston, Toronto, Hambourg, Rome, la dernière ville est Budapest. La capitale de la Hongrie devrait se retirer et ce, sous la pression de la population puisque 68% de la population de Budapest est contre le projet olympique.
Un mouvement civique s’est manifesté et a recueilli un nombre impressionnant de signatures à l’occasion d’une pétition qui a obtenu un grand succès.
266 000 signatures ont été recueillies et ce succès fait réfléchir les futurs organisateurs. Pourquoi ce mouvement Momentum ?
Tout simplement les exemples d’Athènes et surtout Rio qui n’ont pas digéré l’organisation des JO de 2004 et 2016.
Evidemment, si Budapest déclarait forfait, ne resteraient que Los Angeles et Paris. Compte tenu de la politique menée actuellement par Trump, il est évident que Paris verra ses chances grandir. Un siècle après ceux de 1924, Paris serait donc le cadre du plus grand événement mondial.
Si à Budapest on n’est pas chaud pour accueillir les Jeux, en France, on veut simplement que le CNOSF parle en .. français.
Or, le slogan « Venez partager » est utilisé en anglais et cela ne plait pas, mais pas du tout, à de nombreuses associations, en premier lieu l’Académie Française. Des procès vont être intentés et nous comprenons parfaitement cette levée de boucliers puisqu’une fois encore, il faut rappeler que les Jeux ont été réorganisés par le Baron Pierre de Coubertin.
Lionel Herbet
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